2e VR Arles Festival – La réalité virtuelle s’installe aux Rencontres d’Arles

Après le succès rencontré l’an dernier (5000 spectateurs en six jours), le VR Arles Festival prendra ses quartiers d’été pendant, cette fois, deux mois, du 3 juillet au 31 août dans le cadre de l’édition 2017 des Rencontres de la photographie d’Arles. Une vingtaine de films de réalité virtuelle, dont plusieurs projets interactifs, seront présentés lors de cette deuxième édition.
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Conçu pour faire découvrir, tant au public qu’aux professionnels, le cinéma, le documentaire et la création artistique à 360°, l’événement se tiendra de nouveau à l’espace Saint-Césaire, mais avec deux nouvelles salles aménagées pour le visionnage des films. Une des salles sera dédiée à des films interactifs et également à Miyubi, l’expérience de fiction la plus longue à ce jour (40 minutes), produite par les canadiens Félix et Paul. Il s’agira de la première diffusion de ce programme VR en Europe. La seconde salle permettra de visionner tous les autres films en compétition.

Des conférences liées à la création se tiendront du 4 au 7 juillet. Cette même semaine d’ouverture, aura lieu une compétition encadrée par un jury qui se réunira à l’espace Saint-Césaire les 4 et 5 juillet pour décerner un prix de 10 000 € au meilleur film de la sélection. Le réalisateur Michel Hazanavicius, président du jury, sera accompagné de Valérie Donzelli (actrice et réalisatrice), Mercedes Erra (présidente exécutive Havas), Elisha Karmitz (directeur de mk2 Agency), Vincent Perez (acteur et réalisateur), Bertrand Cizeau (directeur de la communication BNP Paribas), Benoît Baume (président et directeur de Fisheye) et Olivier Mégean (P-DG du Point). 

« L’initiative du VR Arles Festival est partie du questionnement suivant : « Comment les auteurs peuvent-ils s’emparer de la VR pour raconter des histoires ? », retrace le président de Fisheye, magazine qui est, avec BNP Paribas et les Rencontres d’Arles, à l’origine du festival.

Sam Stourdzé, directeur des Rencontres de la Photographie d’Arles, complète « Le langage de cette nouvelle écriture de l’image, qui prend en compte le champ et le hors champ, incarne en quelque sorte, l’anti-photographie !… Et comme les Rencontres ont toujours été à la pointe d’une réflexion sur l’innovation, nous avons eu naturellement envie d’explorer ce territoire ! ».