CANAL+ renouvelle son engagement en faveur du cinéma français

Le Groupe CANAL+ vient de signer un nouvel accord avec les organisations du cinéma français (BLIC, BLOC et ARP), renforçant ainsi son rôle historique de premier financeur du secteur.
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Cet engagement, qui couvre la période 2025-2027, garantit un soutien financier de 480 millions d’euros sur trois ans et assure à CANAL+ et CINE+ OCS une place privilégiée dans la diffusion des films.

Un investissement structurant pour la production française

Ce nouvel accord prévoit un engagement financier progressif : 150 millions d’euros en 2025, 160 millions en 2026 et 170 millions en 2027. Il vise à soutenir une diversité de productions, allant des grandes fresques cinématographiques aux films d’auteur, en passant par le cinéma de genre et l’animation. Une attention particulière est portée aux films à budget modeste (moins de 4 millions d’euros), garantissant une meilleure exposition à des œuvres qui peinent parfois à trouver leur public.

Grâce à cet accord, CANAL+ conserve sa capacité à proposer les films en première fenêtre de diffusion, six mois après leur sortie en salles, tout en augmentant leur nombre de passages en linéaire et leur durée de disponibilité en non linéaire. Cette flexibilité renforce la position du groupe comme acteur clé dans l’accès au cinéma pour le grand public.

Un partenariat essentiel pour la filière

La signature de cet accord témoigne du rôle structurant de CANAL+ dans l’écosystème du cinéma français. En s’engageant sur une période de trois ans, renouvelable tacitement, le groupe pérennise un modèle de financement qui profite à l’ensemble de la filière, des créateurs aux spectateurs.

Par ailleurs, cette dynamique s’inscrit dans une logique plus large de mise en valeur du cinéma européen et international, notamment via les accords-cadres que CANAL+ entretient avec les grands studios américains.

En confirmant son engagement à long terme, CANAL+ réaffirme ainsi sa mission : soutenir la création, accompagner la diversité des productions et garantir un accès large aux œuvres, tout en contribuant activement à la préservation de l’exception culturelle française.