Les quatre grands avantages du Cloud pour les productions à petits budgets…

Répondant avec efficacité et pertinence aux besoins du cinéma indépendant et à petit budget, le Cloud décline une longue liste d'avantages. Alvaro Ortiz chez Sony revient sur quatre d'entre-eux...
L'espace Creator's Cloud sur le Stand Sony du NAB 2024 © DR

“ Cette technologie qui se développe en flèche depuis des années séduit, à raison, les créateurs qui produisent des courts-métrages et ceux qui travaillent sur des productions à petits budgets…”, souligne Alvaro Ortiz, Acquisition Solutions Specialist Sony qui a identifiés pour nous 4 avantages majeurs du Cloud pour ces productions…

 

1/ Des plateformes pensées pour un budget plus léger

“Demandez à n’importe quel cinéaste indépendant ou de petite production quel est sa principale contrainte, et il y a de fortes chances que vous obteniez la même réponse : l’argent. Il est extrêmement difficile d’obtenir un financement pour un court-métrage ou de convaincre une grande organisation de tenter sa chance auprès d’un cinéaste qui n’a pas beaucoup de films à son actif.

Le Cloud, et les produits et plateformes basés sur le Cloud comme le Creators’ Cloud de Sony, peuvent améliorer et soulager les budgets de production. Pourquoi ? Parce que la plupart fonctionnent sur un modèle de dépenses opérationnelles (OPEX). Cela signifie que les réalisateurs peuvent s’abonner à une plateforme de production basée sur le Cloud et ne payer que pour les ressources qu’ils utilisent, au lieu d’investir massivement dans quelque chose qui ne sera utilisé que quelques fois.”

 

2/ Un backup solide des fichiers importants

“Il va sans dire que la réalisation d’un film ne se résume pas à appuyer sur la touche “enregistrement” d’une caméra. Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg : les assistants caméra, les chefs opérateurs, les assistants de production et les monteurs jouent tous des rôles essentiels.

Si vous êtes un cinéaste qui travaille sur un petit plateau sans équipe de tournage conséquente, le Cloud peut jouer le rôle de “membre invisible de l’équipe”. L’utilisation d’outils “camera to Cloud” tels que le C3P de Sony permet de transférer automatiquement les rushes de la caméra vers un lieu de stockage et de les conserver en toute sécurité jusqu’à ce que le monteur soit prêt à les recevoir.

Ainsi, toutes les personnes travaillant sur le plateau peuvent se concentrer sur des tâches créatives plus importantes, au lieu de se préoccuper de la gestion des données techniques.”

 

3/ Un système qui brise les frontières

“La production à distance, que ce soit pendant les phases de préproduction, de montage ou de postproduction, est sans doute le domaine où le Cloud est le plus performant.

Non seulement l’informatique dématérialisée accélère ces processus, mais elle permet aussi aux cinéastes de tirer parti d’un vivier de talents mondial. Par exemple, si un cinéaste souhaite travailler avec un monteur particulier, mais que celui-ci se trouve sur la côte Est des États-Unis alors que le cinéaste est au Royaume-Uni, l’envoi de supports physiques lui fera perdre un temps précieux et de l’argent, ce qui pourrait rendre son implication dans le projet trop onéreuse. Cependant, avec une plateforme de production basée sur le Cloud, les réalisateurs ne sont plus limités par la géographie, puisqu’ils/elles peuvent facilement partager du contenu en ligne.”

 

4/ L’accent sur la collaboration

“Non seulement le Cloud permet un meilleur accès aux talents, mais il peut aussi offrir un processus beaucoup plus collaboratif. Grâce à la possibilité d’accéder presque instantanément aux images filmées sur un plateau ou sur des lieux de tournages extérieurs, les créatifs qui travaillent à distance peuvent faire part de leurs commentaires à chaud ou formuler des demandes spécifiques.

Cette pratique peut avoir un impact significatif sur le rendu final d’un film court ou à petit budget. Par exemple, un artiste en effets spéciaux saura comment filmer un plan ou un décor particulier de manière à optimiser l’impact d’un effet numérique. Pour un cinéaste qui a peu travaillé sur les effets numériques auparavant, ce partage de connaissances peut s’avérer inestimable.

 

Mais si l’artiste VFX n’est pas sur le plateau et ne voit les rushes que des semaines plus tard, ses conseils seront inutilisables. Avec un système tel que le Creators’ Cloud, ce spécialiste des effets visuels peut suggérer des alternatives en temps réel, qui aboutiront à un meilleur résultat.”