Créer des contenus engageants sur Twitter ? Sony mène l’enquête…

Dans une étude, Sony se penche sur la manière dont les contenus d'informations partagés sur Twitter génèrent de l'engagement, ainsi que sur la façon dont les technologies cloud peuvent aider à recalibrer les stratégies des diffuseurs.
L'étude a été mené par livier Bovis, responsable des solutions média de Sony Europe © Adobe Stock

L’année 2022 a été une nouvelle année notable en matière d’actualités. La guerre en Ukraine, la mort de la reine Élisabeth II et le procès en diffamation entre Johnny Depp et Amber Heard ne sont que quelques-uns des événements sismiques qui ont captivé le public européen, dont une part importante a utilisé Twitter comme source principale d’informations pour se tenir à jour.

Depuis sa création en 2006, la plateforme a été, et continue d’être, marquée par des controverses, mais elle a indéniablement et fondamentalement changé la façon dont les gens consomment les informations. Elle a prouvé au monde entier qu’il est possible de suivre l’actualité en temps réel, ce que désormais le public attend et exige.

Au début de l’année, Twitter a publié des données qui montrent combien de personnes viennent sur le site pour se tenir informées : 94 % des personnes présentes sur Twitter expriment un intérêt pour l’actualité, tandis que 85 % des utilisateurs déclarent utiliser la plateforme pour regarder, lire ou écouter l’actualité au moins une fois par jour.

Le réseau social, en dépit des gros titres et articles qu’il suscite, s’est donc imposé comme un canal de communication essentiel pour les diffuseurs et les sociétés de production qui cherchent à obtenir des informations et à atteindre leur public cible.

 

 

Une étude menée par Sony

Afin d’examiner de plus près la façon dont les utilisateurs s’intéressent au contenu de courte durée, Sony a mené une analyse approfondie des contenus vidéo qui ont généré le plus d’engagement sur Twitter en Europe en 2022.

Le contenu analysé provenait de huit pays européens et totalisait 201 millions de vues et plus de 8,6 millions de points d’engagement (likes, retweets et commentaires). En évaluant des données telles que l’augmentation, le nombre moyen de followers des utilisateurs à l’origine du partage, et la proportion de CGU (contenu généré par l’utilisateur), Sony a identifié une série de critères clés qui composent les ingrédients d’un contenu très engageant. Ces critères ont depuis été appliqués aux capacités des technologies cloud, qui peuvent jouer un rôle majeur en aidant les diffuseurs à reproduire ces caractéristiques à l’avenir.

 

 

Les critères de la création de contenu engageant 

Le premier, est un accès rapide à du contenu vidéo crédible. L’étude a identifié que les vidéos les plus populaires provenaient en grande partie de CGU (39 %), et qu’une plus faible part était du contenu produit par les médias traditionnels (30 %). Ce résultat pourrait s’expliquer par l’âge minimum requis pour créer un compte Twitter.

Le deuxième point à retenri est demande pour un contenu sans filtre. Les utilisateurs veulent voir et juger par eux-mêmes les événements qui se déroulent sous leurs yeux. 37 % des vidéos les plus populaires étaient « non augmentées », ce qui signifie qu’elles n’avaient bénéficié d’aucun montage vidéo avant d’être téléchargées sur la plateforme.

En dernier, les histoires pleines d’émotions créent de l’engagement. Près de la moitié (47 %) des vidéos à fort taux d’engagement avaient en commun un ou plusieurs des critères suivants : des moments émouvants, une analyse plus critique un événement d’actualité spécifique (qui a dit quoi et pourquoi), ou donner un sens aux événements par le prisme d’une personne singulière, à laquelle on peut s’identifier.

Les diffuseurs et les sociétés de médias continuent de jouer le rôle essentiel de gardiens d’un contenu de qualité et crédible. Mais pour offrir à leur public la diversité et la profondeur qu’il recherche, ce contenu doit être obtenu à la source et diffusé de manière flexible, agile et fluide.

Ils peuvent compter sur les technologies cloud pour les y aider. Si l’utilisation du cloud est en plein essor, il reste encore beaucoup à faire, notamment pour faciliter la diffusion de contenus susceptibles d’être consommés sur différentes plateformes, ce qui implique de légères modifications des formats. Fondamentalement, la production cloud ou hybride et la diffusion multi-format permettent aux diffuseurs d’ajouter de la valeur en toute sécurité à du contenu en le diffusant depuis n’importe où, et vers n’importe où dans le monde.

 

 

Trois façons dont le cloud peut être un atout

Les diffuseurs et les sociétés de production doivent tenir compte de trois stratégies essentielles si elles choisissent de recalibrer leur contenu pour le partager sur plusieurs plateformes :

  • Les entreprises doivent évaluer de manière critique la valeur qu’elles apportent à l’écosystème des contenus.
  • Investir dans un workflow qui accélère l’acquisition et le retour sur investissement des CGU et des sources d’information sur le terrain.
  • Optimiser le cycle de vie du contenu une fois qu’il est publié.

Les diffuseurs qui adoptent ne serait-ce qu’une seule de ces mesures dans leur cycle de production de contenu seront bien placés pour non seulement conserver leurs audiences actuelles, mais aussi pour acquérir de nouveaux consommateurs qui s’engageront activement. Plus important encore, ces technologies peuvent évidemment être implémentées sur d’autres plateformes sociales et supports de diffusion.