Paulo Branco et sa société de production Alfama Films Production sont donc logiquement déboutés de leurs demandes indemnitaires à l’égard du Festival de Cannes qu’ils n’ont pourtant pas hésité à dénigrer dans la presse et sur les réseaux sociaux en affirmant que ses organisateurs n’avaient pas le droit de sélectionner The Man Who Killed Don Quixote pour le présenter au public cannois.
Les tentatives d’intimidation orchestrées par Paulo Branco et par son fils avocat n’ont donc servi à rien. Le juge des référés vient, par sa décision, confirmer que, contrairement à ce que n’ont cessé de prétendre messieurs Branco, entre autres attaques diffamatoires et mensonges, le Festival de Cannes ne s’est jamais placé au-dessus des lois ni n’a tenté de passage en force.
Le Festival de Cannes, qui a répété tout au long de cette affaire, qu’il se plaçait toujours du côté des créateurs, se réjouit de constater que la justice autorise la présentation d’une œuvre dont on sait à quel point il était important pour son réalisateur de la voir présentée enfin au public. Nous sommes très heureux que ce film si singulier, et à certains égards si douloureux dans la carrière du grand artiste qu’est Terry Gilliam, soit dévoilé pour la première fois devant les journalistes, les festivaliers et les professionnels du monde entier rassemblés dans le Grand Amphithéâtre Lumière.
Depuis mardi, le cinéma a repris ses droits. Le Festival est un espace de liberté unique. Il le restera…