Magic Hour – La magie demeure

Depuis une dizaine d’années, Magic Hour est passée du statut de distributeur à celui d’intégrateur à valeur ajoutée. La société, qui compte une dizaine de collaborateurs réunis autour de deux entités, Magic Hour et Magic Editing, propose un catalogue complet de solutions regroupant des marques prestigieuses. Parmi celles-ci, on peut citer Avid, Chyron, Quantum et Grass Valley.
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Un peu d’histoire !

Magic Hour a été créée en 2002 par Ralph Chaloub et Jeff Ferriol. Les deux associés, qui se connaissent depuis de nombreuses années,
avaient travaillé ensemble au sein de Philips broadcast. Jeff était alors ingénieur d’affaires sur l’ensemble de la gamme de produits et Ralph se consacrait au marketing de la partie cinéma (télécinéma, solutions DI…). Lors du rachat de Philips Broadcast par Thomson, les deux hommes ont décidé de quitter la société et ont monté le bureau français de Pandora. Pandora régnait à l’époque, avec Da Vinci, sur le marché des systèmes d’étalonnage vidéo et cinéma. L’expérience a duré quelques mois. « Nous sentions que les systèmes dédiés et fermés commençaient à souffrir de la concurrence des stations de travail informatiques. En parallèle de la création de Pandora France, nous avons fondé Magic Hour avec l’objectif d’assurer du conseil dans la fourniture d’architectures complètes autour de solutions d’étalonnage. Nous n’imaginions pas alors l’essor de cette petite structure », souligne Jeff Ferriol.

Souhaitant se lancer pleinement dans cette nouvelle aventure entrepreneuriale, Ralph Chaloub quittera Pandora pour assurer seul, à court terme, le développement de Magic Hour. Jeff Ferriol le rejoindra courant 2005.

Une référence

Dans un univers de distribution professionnelle qui n’avait pas vu l’arrivée de nouveaux challengers depuis un certain temps, Magic Hour s’est rapidement imposée. Ses atouts : un professionnalisme rigoureux, une excellente connaissance des environnements de post-production et la distribution de produits apportant des réponses clefs. À ses débuts, Magic Hour commercialisait trois marques : Lynx, Kroma Telecom et Teranex. Ces références lui ont permis d’étendre et conforter un réseau de clientèle : « Un distributeur ne
rencontre le succès que s’il propose le bon produit au bon moment. Il se doit d’offrir une rupture technologique, ou économique, par rapport à la concurrence. Ce que nous avons fait, aussi, entre autres, avec la marque d’écrans CineTal. Nous avons ainsi vendu 60 écrans en deux ans. À cette époque, CineTal était la seule société à proposer des écrans LCD de référence pour l’étalonnage. Nous nous sommes aussi fait connaître avec les systèmes de restauration MTI associés à des produits Teranex. Cette association de marques a rencontré un large succès, à la hauteur du marché », précise Ralph Chaloub.

 

 

Une montée en puissance depuis 2009…

Magic Hour a connu une véritable accélération en 2009, en grande partie grâce à sa collaboration avec Black Magic. Cette année-là, Magic Hour a acquis un savoir-faire et un réseau de clients sur le marché de l’étalonnage, et Black Magic, qui venait de reprendre Da Vinci, a approché la société française pour assurer sa distribution. « Lorsque Black Magic nous a demandé un soutien, il s’agissait d’une demande à l’échelle européenne. Cette expérience enrichissante nous a permis de nous positionner avec une dimension internationale. Le rachat de Da Vinci par Black Magic a été bénéfique pour tout le monde, la technologie d’étalonnage a pu s’industrialiser et apporter une stabilité au système », précise Ralph Chaloub.

En 2009, Ralph et Jeff s’associent à Geoffroy de la Roche pour créer Magic Editing, société soeur. Spécialisée dans la vente de solutions de postproduction autour des marques Avid, Active Circle et Quantel, Magic Editing partage les locaux, les compétences et certains projets avec Magic Hour.

C’est également en 2009 que Magic Hour commence à distribuer des solutions de stockage comme Facilis, Rorke Data, Accusys. « La distribution d’offres de stockage a été déterminante, nous avons pu alors répondre aux demandes de façon plus globale. Notre capacité à pouvoir fournir un système complet, comprenant l’infrastructure, le stockage associé, a représenté une véritable valeur ajoutée », remarque Jeff Ferriol.

Pendant longtemps, les équipes de Magic Hour ont arpenté les salons pour trouver de nouvelles marques à distribuer mais, aujourd’hui, sa notoriété est telle que ce sont les marques qui se rapprochent de la société : « Nous sommes maintenant connus et reconnus sur le marché. Quand les clients ne trouvent pas un produit, ils nous appellent, et, à notre grande satisfaction, nous sommes l’ultime recours ! » poursuit Jeff Ferriol.

Parmi ses belles références, la société distribue Chyron depuis 2009. Lors de la fermeture de ses bureaux français, Chyron a  immédiatement contacté Magic Hour pour représenter la marque… Depuis Magic Hour s’oriente progressivement vers un équilibre entre les marchés de la post production et du broadcast avec des produits spécifiques à ce dernier : habillage, workflows news, automations, transmission 3G, mosaïques…

Présent et futur

Aujourd’hui Magic Hour distribue 25 marques différentes et se positionne avant tout comme un intégrateur. « Il ne s’agit plus de vendre uniquement les produits des marques que nous distribuons. Nous sommes dans une démarche d’écosystème avec une intégration IT que ce soit dans les domaines de la postproduction ou du broadcast », souligne Ralph Chaloub.

Pour renforcer ses équipes, Magic Hour vient de recruter un spécialiste, Éric Soulard, qui met actuellement en place une équipe d’architectes IT. Cette polyvalence video et IT prendra tout son sens notamment dans le cadre de la distribution des solutions Grass Valley…

Les développements à l’étranger restent importants : Magic Hour travaille avec l’Afrique du Nord et possède un client important au Mexique, une société franco-mexicaine, Labo Digital, laboratoire vidéo et cinéma numérique pour lequel Magic Hour a fourni une partie des équipements dans le cadre d’une extension de leur activité…

« En termes de perspectives d’avenir, Magic Hour se maintiendra sur le secteur de la distribution. Toutefois nous n’excluons pas le fait de faire de la R&D et de développer certaines applications. Notre but est de maintenir notre cap sur les territoires de l’innovation, de l’intégration de solutions, de workflows. Le marché du stockage est en pleine évolution et nous souhaitons y poursuivre notre évolution en bonne place ! », conclut Jeff Ferriol.

En termes de chiffre d’affaires 2012, Magic Hour a réalisé 4 M d’euros et Magic Editing 2 M. Pour assurer un développement à la mesure de ses ambitions, Magic Hour n’exclut pas de recourir à une croissance externe, en rachetant une société qui pourrait être complémentaire…