Mathieu Decarli, Julie Gavras et Olivier Marquézy sont donc les nouveaux lauréats de ce prix pour Cherchez la femme, une série d’animation produite par Les Films du bilboquet et Zadig Productions, en partenariat avec Arte, le CNC, la Procirep et Pictanovo. Le prix pour ce format de 30×2,30′ sera doté de 500€ pour chacun des auteurs, ainsi que d’une adhésion à l’AGrAF. Ils seront par ailleurs invités à participer, dans le cadre du Carrefour de l’animation du Forum des Images en décembre, à une carte blanche dédiée à leur travail.
Le prix vient d’être remis, ce mardi 26 avril, lors de la cérémonie des Coups de cœur du Festival qui s’est déroulée au Cinéma Arvor à Rennes… « Nous sommes ravis d’avoir reçu le Coup de cœur de l’AGrAF pour notre série Cherchez la femme ! D’autant plus émus que nous sommes, à des degrés divers, plus ou moins des nouveaux venus dans le monde de l’animation, avec tout ce que cela comporte de doutes, d’erreurs parfois et d’enthousiasme tout le temps. Et puis évidemment, en mettant la série en lumière, ce coup de coeur devrait permettre aussi à toutes les femmes qui sont évoquées épisode après épisode de sortir un peu plus des oubliettes de l’histoire. » ont déclaré Julie Gravas, Mathieu Decarli et Olivier Marquézy.
Cette série est également sélectionnée en compétition officielle dans la catégorie « Séries TV » au Festival international du film d’animation d’Annecy (13-18 juin)…
CHERCHEZ LA FEMME
Réalisation : Mathieu Decarli / Julie Gavras
Bible littéraire : Julie Gavras
Création graphique : Mathieu Decarli et Olivier Marquézy
Production : Les Films du bilboquet / Zadig Productions / Iota Production
Diffusion : Arte
Distribution : Miam! Animation
Durée : 30×2,30’
Public : Adultes
Avec les voix de : Aïssa Maïga, Julie Depardieu, Camille Cottin…
Synopsis : Derrière les « arbres » que sont Jeanne d’Arc, Marie Curie, Simone de Beauvoir ou Simone Veil se cache la « forêt » des femmes qui sont tombées dans les oubliettes d’une Histoire depuis toujours racontée par les hommes. Au-delà des étendards, il y a celles, toutes aussi nombreuses et non moins importantes, qui ont subi la double peine : être femme, et voir son travail nié ou volé. Faire les portraits de trente femmes sorties des oubliettes, c’est plus que les redécouvrir, c’est aussi montrer les mécanismes à l’œuvre, ceux qui les invisibilisent, les effacent ou les spolient. C’est aussi réinterroger nos propres a priori et surtout repenser notre façon d’envisager l’évolution des sociétés humaines… Un nouveau livre d’Histoire est à écrire !