RealD a été le pionnier des solutions en relief pour le cinéma : Chicken Little, premier film sorti en 3D dans les salles en 2006, utilisait la solution passive Real 3D. Basée sur la polarisation de la lumière, elle doit notamment son succès à la simplicité des lunettes utilisées.
D’autres prestataires, comme Masterimage et Volfoni, se sont lancés dans la commercialisation de procédés 3D passifs à la suite de RealD. La concurrence s’est tendue après le lancement en 2008 du procédé RealD XL, une version améliorée de RealD 3D qui permet de récupérer une partie de la lumière absorbée par le filtre polarisant pour la renvoyer sur l’écran afin de rendre les projections plus lumineuses.
La qualité de la 3D dépendant beaucoup de la luminosité, les concurrents de RealD ne pouvaient que se lancer eux aussi dans l’élaboration de solutions de recyclage de la lumière. RealD a alors commencé à leur intenter des procès en contrefaçon un peu partout dans le monde. Après avoir perdu plusieurs procès, Masterimage s’est retrouvé dans l’impossibilité de continuer à vendre ses solutions sur des marchés clés comme les USA.
RealD annonce avoir repris les droits de propriété intellectuelle, la technologie, les stocks et le portefeuille de débiteurs de Masterimage.