Frédérique Bredin nommée à la tête du CNC

 
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Frédérique Bredin accède à la présidence du Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC), une nomination s’est qui s’est opérée sur proposition de la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti.

 

Frédérique Bredin succède à Eric Garandeau, ex-conseiller culture de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy qui a présidé le CNC pendant deux ans et demi. Frédérique Bredin prendra ses fonctions à compter du 15 juillet 2013.

 

Cette ancienne ministre PS appartient à la célèbre promotion Voltaire de l’ENA, tout comme le président François Hollande. Elle a été précédemment inspectrice des finances et dirige depuis mai 2010 la société FB Production qui produit des films et programmes pour la télévision.

Ancienne ministre de François Mitterrand, dont elle fut conseillère pour les affaires culturelles et notamment le cinéma ; ministre (PS) de la Jeunesse et des Sports (1991-1993) ; députée de Seine-Maritime (1988-1991, réélue 1995) ; directrice de la stratégie et du développement du groupe Lagardère Média, elle a assumé des fonctions et des responsabilités qui lui confèrent l’expérience nécessaire à sa nouvelle fonction.

 

Frédérique Bredin succède à un autre énarque, Eric Garandeau, qui occupait ce poste depuis le 1er janvier 2011, après avoir été directeur financier et juridique du CNC entre 2004 et 2007.

Dans un communiqué, Eric Garandeau liste les actions et défis relevés depuis deux ans et demi, de « la numérisation des salles de cinéma », quasiment achevée, à la « réforme des modalités de l’avance sur recettes », mais aussi à « l’organisation des Assises pour la diversité du cinéma » ou la « consolidation du réseau des CNC européens ». L’actuel patron du CNC souligne encore la nécessité de « renégocier avec la Commission européenne » ou remettre « cent fois sur le métier l’ouvrage des taxes ».

« Malgré les attaques de Bruxelles, les ponctions budgétaires et les audits à répétitions, rien n’a pu et rien ne pourra jamais entamer la force ni la richesse réelle du CNC », souilgne Eric Garandeau qui adresse à Mme Bredin ses « meilleurs vœux de succès ».

 

Crédit photo: NIKO/SIPA