IBC 2014: Producteurs de contenus, Google vous aime !

Sur IBC, Matt Brittin, président de Google pour l'Europe, présentait un keynote au cours duquel il a médusé et amusé une salle comble en déclarant que ni lui ni Google n’était des « Daleks » . Il faisait là allusion aux méchants mutants de la planète Skaro qui apparaissent de façon récurrente dans la série culte britannique Doctor Who, un programme qu’il adore regarder en famille dès que son emploi du temps le permet…
Google IBC copyright N. Klimberg.jpeg

 

Matt Brittin qui a rejoint Google en 2007, a auparavant fait carrière dans l’univers des medias et du marketing. Il est aujourd’hui à la tête de Google pour l’Europe et a, depuis son arrivée dans l’entreprise, notamment participé à l’émergence de nouveaux modèles de publicité et à la naissance des googles glass…

 

“Google n’est pas un extra-terrestre d’un autre monde,” a-t-il précisé avec un large sourire. Il est vrai que l’esprit disruptif de son entreprise bouscule souvent les acteurs traditionnels… Tout au long de son intervention, Matt Brittin a souligné combien Google souhaite développer une cohabitation harmonieuse avec les acteurs du broadcast et renforcer son rapport de collaboration avec la communauté des producteurs et distributeurs de contenus. “Nous voulons notamment favoriser l’essor d’une expérience sur grand écran avec un engagement et une interactivité aussi intense que celles déjà possibles sur le second écran. Nous pouvons aider les producteurs et les distributeurs à se connecter à leurs audiences et nous sommes en mesure d’aider les constructeurs et les acteurs de la Pay TV à innover avec plus d’impact».

 

Il a par ailleurs mentionné que le monde, qui compte déjà 2,5 milliards de personnes connectées, était à peine à l’aube des changements à venir : « D’ici la fin de la décennie, en 2020, la terre comptera deux fois plus de personnes connectées, soit 5 milliards, avec un trafic d’informations et d’images qui continuera à exploser en conséquence.

A court terme, Android sera notamment un grand émulateur d’innovation, Sony et Philips travaillent d’ailleurs à concevoir des écrans « Android Ready… Chez Google, nous pensons que la révolution mobile aura un impact encore plus grand que la révolution de l’internet, avec en parallèle, les challenges du multiscreen à gérer. En 2006, il y avait avec les téléphones un soucis de normalisation des systèmes, aujourd’hui, la donne s’est simplifiée: il n’y a plus qu’Android et iOS, ce qui nous simplifie largement la tâche et nous permet de nous concentrer sur la valeur ajoutée qu’on peut apporter grâce à cette fameuse expérience multiscreen. » a spécifié Matt Brittin.

 

Aujourd’hui YouTube, qui a été racheté par Google, en 2006, un an après sa naissance, capitalise un milliard de connections par mois. Dans la mesure où 65 à 75% des contenus regardés ont été mis en ligne hors du pays où il sont regardés, cette plateforme d’hébergement vidéo représente incontestablement une opportunité de visibilité pour les individus mais aussi pour les professionnels de l’industrie de l’entertainment et des medias qui peuvent s’appuyer un savoir faire technologique en matière d’hébergement des images et mais aussi une approche marketing.

«  Quand nous avons racheté YouTube nous avons en effet été très à l’écoute des créateurs de contenus, musique, vidéo, et c’est ainsi que nous avons eu l’idée de mettre en place des ouvertures de monétisation sur la plateforme » a souligné le président de Google pour l’Europe avant d’ajouter: « Aujourd’hui la télévision n’est plus uniquement un terminal de diffusion mais aussi une manière de connecter les gens. Nous ne connaissons pas l’avenir mais nous pouvons tous voir les tendances ! »