InaLab au Sunny Side – 8 façons singulières d’exploiter les archives de l’Ina…

En Juin dernier, l'INA dévoilait sur le Sunny Side of the Doc les huit lauréats du premier appel à projets InaLab en présence de Laurent Vallet, président-directeur général de l'Institut national de l'audiovisuel (Ina) et d'Agnès Chauveau, directrice déléguée à la diffusion et à l'innovation. À en juger par la diversité des œuvres retenues, les territoires, en termes de création et de formats, restent encore très étendus…
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Ce dispositif, destiné à renforcer les liens de l’institution avec la production indépendante, apporte cette année son soutien aux huit projets lauréats suivants parmi les quarante-huit qui lui ont été soumis :

Replay Memories d’Andres Jarach et Gordon (Camera lucida)
Un polar pour tout bagage de Joseph Beauregard et Marc H’Limi (Darjeeling)
Saxifrage de Simon Maisonobe et Margaux Opinel (Talweg Production)
Pédale ! de Sylvain Desmille (Les Batelières Productions)
Correspondances de Dorothée Lachaud (Schuch Productions)
Mai 68, Mai 18 de François-Xavier Noulens et Antoine Lassaigne (Caméra Subjective)
Ça s’est passé ici de Sarah Gensburger, Isabelle Backouche et Stéphanie Coiffier (Narrative)
Les petites madeleines d’Erika Haglund et Félicité Lefoulon (La Clairière Production). 

Pluralité des genres (fiction, animation, documentaire, autofiction) et diversité des formats (unitaire ou séries, de 31 x 3′ à 20 x 26′), ces huit projets se sont unanimement imposés au Comité d’orientation éditoriale de l’Ina, présidé par Laurent Vallet, par leur originalité, qu’il s’agisse de l’utilisation des archives, des modes de diffusion ou des procédés narratifs proposés.

InaLab propose aux lauréats un apport en codéveloppement (en numéraire, ainsi qu’éventuellement en industrie) ayant vocation à préfigurer, en cas de mise en production, une coproduction déléguée avec l’Institut. L’apport unitaire varie de 10 000 à 40 000 euros, avec une moyenne de 20 000 euros.

« Le rôle de Ina est aujourd’hui essentiel en matière de production et d’exposition d’œuvres audiovisuelles puisque l’institut produit ou coproduit près de 60 films par an et sa plate-forme met à la disposition du public près de 8000 programmes documentaires. L’Institut a donc souhaité assez naturellement s’investir dans ce dispositif qui favorise un renouvellement de la narration ainsi qu’une ré-éditorialisation des archives », a souligné en ouverture de la présentation Agnès Chauveau.

« J’ai la conviction que la connaissance intime qu’a l’Ina de ses collections et son expérience inégalée du traitement narratif des archives, joints au dynamisme et à l’agilité de producteurs indépendants forts des liens privilégiés noués avec leurs auteurs, permettront, à travers le partenariat renouvelé que propose InaLab, l’émergence de projets participant pleinement à la révolution créative : celle qui explore les nouveaux territoires narratifs, renouvelle les formats et hybride les genres », a déclaré de son côté Laurent Vallet.