L’approche métier d’Object Matrix

Object Matrix, qui compte désormais environ 150 clients dans le monde, s’oriente lui aussi de plus en plus vers l’automation et l’intégration de ses solutions au sein de workflows complexes et diversifiés, que ce soit sous la forme d’une offre de SaaS (Software-as-a-Service) ou sous la forme d’équipements installés chez le client.*
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Dans certains pays du monde comme l’Afrique du Sud ou l’Argentine, où il est plus difficile d’acheter des infrastructures matérielles, le mode SaaS remporte un vif succès. Alors qu’à l’inverse, d’autres pays comme la Colombie préfèrent l’achat d’une Appliance et du matériel qui va avec. En France, Object Matrix, après avoir séduit les broadcasters, continue de remporter de nouveaux marchés auprès des producteurs et prestataires.

Comme l’explique Nicholas Pearce, l’un des cofondateurs de la société : « Nos clients ont besoin de solutions dotées d’API ouvertes vers l’ensemble des marques de transcodage, de Delivery, de Qc… et d’une capacité de réplication entre plusieurs sites distants, comme le permettent nos clusters de stockage. Beaucoup des besoins de nos clients concernent la continuité de l’activité et la reprise des données après un sinistre. Les questions qui se posent alors sont celles de la réplication des données sur mes propres serveurs entre deux sites distants via une fibre optique ou dans un cloud privé et que ces opérations soient parfaitement automatisées ».

C’est en tout cas ce qui a séduit la BBC qui, lors des récents JO de Rio, a utilisé 500 terabytes de stockage d’Object Matrix pour gérer en ligne, au sein des workflows Avid et EVS, l’ensemble des médias de ses 16 000 streams durant la compétition. Deux sociétés françaises, Groupe Eléphant et Atlantis Télévision, viennent également de se doter de 600 terabytes autour de plusieurs clusters pour ce dernier.

Cultivant son approche verticale du marché broadcast, Object Matrix insiste sur le fait qu’elle répond avec plus d’expertise et plus de précision aux demandes du marché de la télévision que ne le font ses concurrents dans le stockage, plus généralistes.

La société britannique insiste notamment sur la compatibilité de ses API avec les nombreuses autres solutions du marché en matière de traitement des données vidéo et d’adaptation de ses interfaces web et proxies aux métiers de l’audiovisuel.

 

*Extrait de notre « Cahier des tendances » réalisé par notre équipe de rédacteurs durant l’édition 2016 d’IBC et paru pour la première fois dans Mediakwest #19, p.44-76. Abonnez-vous à Mediakwest (5 nos/an + 1 Hors série « Guide du tournage) pour accéder, dès leur sortie, à nos articles dans leur intégralité.