Attractivité oblige et situation de plein emploi depuis quatre ans, l’animation attire les investisseurs de tous bords et le secteur de la formation aux métiers de l’animation et des images de synthèse est devenu, depuis plusieurs années, le lieu de nombreux soubresauts : rachat d’écoles réputées comme MoPA, ESMA 3D, LISAA, Bellecour École (etc.) par des grands groupes, fonds de pension ou réseaux d’enseignement supérieur, ouvertures de « petites » structures indépendantes.
L’offre étant devenue surabondante (on estime à une centaine le nombre d’écoles en France), le RECA (Réseau des Écoles françaises de Cinéma d’Animation) s’est attelé, depuis 2016, à recenser les « bons » établissements. Parmi les 28 noms retenus (chiffre 2020), les écoles privées forment le groupe le plus nombreux, puis viennent les écoles publiques comme ATI-Paris 8 (Art & Technologies de l’image) ou Estienne à Paris, l’ESAAT à Roubaix, enfin les écoles consulaires (dépendant d’une chambre de commerce et de l’industrie) comme Gobelins (Paris), Supinfocom-Rubika (Valenciennes) et l’EMCA (Angoulême) dont les réputations ne sont plus à faire, celles au statut associatif comme La Poudrière (Bourg-lès-Valence) ou George Méliès (Orly)…
Pour faire partie de la liste du RECA, qui se défend surtout d’être un « label », il faut avoir trois promotions d’élèves et assurer de l’employabilité des étudiants (soit avoir au moins huit ans d’existence). N’y figurent donc pas encore les « nouvelles » écoles comme Creative Seeds (Rennes), l’ENSI (Avignon) ou VFX Workshop (Paris) apparues il y a trois ans. Des écoles indépendantes ouvertes souvent par des professionnels du cinéma d’animation, lesquelles proposent une pédagogie alternative, originale et innovante.
Avec ArtFX (Montpellier, Lille) mais aussi Georges Méliès, Émile Cohl ou Isart Digital, elles composent un socle d’écoles indépendantes partageant une vision « artisanale » de la formation.
Très à l’écoute des besoins des studios d’animation, conscientes de participer à la structuration d’une filière et surtout soucieuses de la réelle employabilité de leurs talents, ces nouvelles écoles veillent à faciliter la transmission des savoir-faire et le suivi des carrières en restant de taille humaine. Nul doute que la singularité de ces écoles participe de la diversité de la fameuse French Touch : « La formation doit se garder d’être uniforme en France », rappelle avec force Camille Campion, co-fondateur de Creative Seeds.
« L’étudiant doit avoir la possibilité de choisir l’école correspondant le mieux à ses aspirations. S’il souhaite devenir réalisateur, il ira par exemple postuler à la Poudrière, aux Gobelins pour faire de l’animation 2D, etc. »
Pour conserver leur indépendance et résister face aux grands groupes, plusieurs de ces écoles développent des partenariats pédagogiques en partageant par exemple le même diplôme ou en élaborant un référentiel de compétences commun : « Il est important d’avancer ensemble car nos étudiants seront certainement amenés à faire équipe dans le cadre d’une coproduction », note Julien Deparis, fondateur de l’ENSI.
ArtFX en phase avec les mutations de l’animation
Classée parmi les dix meilleures écoles créatives, ArtFX connaît aujourd’hui une belle dynamique en phase avec les mutations du secteur et les demandes des studios. Basée à Montpellier depuis seize ans, l’école supérieure créée par Gilbert Kiner et Martine Charviez, deux anciens de chez Mikros, vient en effet d’ouvrir, en septembre 2020, à la fois un nouveau campus de l’image à Lille-Roubaix (au cœur de la Plaine Images sous la direction de Pierre-Henry Laporterie), la ArtFX Academy à Enghien-les-Bains ainsi qu’une École des nouvelles technologies du cinéma à Montpellier.
Cette nouvelle formation permettra d’acquérir une double compétence à la fois en animation 3D et en prise de vue réelle. Un retour aux sources pour ArtFX qui consacrait déjà la part belle aux effets spéciaux. « Le numérique, et surtout le temps réel, remettent en question la place des professionnels (réalisateur, chef opérateur, chef déco) mais aussi la manière d’écrire et de diriger les acteurs dans un environnement digital », souligne Joan Da Silva, directeur général d’ArtFX. « Rapprocher ces deux filières de formation devenait indispensable. »
Les nouveaux campus d’ArtFX s’inscrivent évidemment dans la continuité des valeurs de l’école et suivront l’orientation pédagogique amorcée il y a trois ans. Optant pour une pédagogie inversée, l’école (70 diplômés en master chaque année) a en effet revu en profondeur son mode de fonctionnement en mettant par exemple ses cours en ligne : « Nous nous sommes aperçus que la pédagogie traditionnelle ne fonctionnait plus auprès des étudiants », poursuit Joan Da Silva. « Les enseignants ne libéraient pas assez de temps pour les accompagner dans leurs projets et transmettre leur savoir-faire. »
L’école a également redéfini ses objectifs en passant d’une formation généraliste aux profils à la fois créatifs et techniques à celle de spécialiste : « Le nombre des métiers de l’animation a explosé. Plus l’industrie avance, plus elle en crée de nouveaux. Les studios attendent donc des diplômés très au fait de ces métiers. Mais il ne faut pas que les étudiants s’enferment dans une spécialisation qui n’aura peut-être plus cours à leur sortie. Les compétences acquises tout au long du cursus doivent leur permettre d’évoluer et de naviguer dans des spécialités connexes. »
Et de donner l’exemple du rigger (un spécialiste actuellement très recherché par les studios), dont le savoir-faire risque d’être modifié avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, et qui doit donc connaître aussi la modélisation, etc. De même, ceux qui se spécialisent dans le développement visuel doivent savoir créer des textures. En prévision de ces évolutions, l’école, qui sensibilise à l’écriture de scénario, a regroupé plusieurs familles de compétences au sein de ses quatre masters (Animation 3D, 3D et effets spéciaux, Jeu vidéo et Programmation) et huit spécialisations métiers.
Pour autant, ArtFX n’a pas remis en question la durée de ses formations en cinq ans (trois ans à ses débuts) : les deux premières années étant réservées à la découverte des différents métiers de l’animation, mais aussi du jeu vidéo et du cinéma. À partir de la troisième année, les étudiants optent pour un domaine de spécialisation puis enfin pour un métier.
« Nous leur laissons le temps de découvrir l’environnement de travail qui leur correspondra le mieux. Mais nos étudiants, qui vont très rapidement devenir des superviseurs, doivent être capables de s’adapter à des environnements différents : il y a de grandes différences de pratique entre un studio canadien, américain ou un studio indépendant français. »
Parce que l’espace de l’école contraint la pédagogie, ArtFX a entrepris la construction d’un bâtiment à Lille. Et l’école de se donner ainsi la liberté de réinventer, en toute indépendance, sa pédagogie.
Creative Seeds, l’école alternative
Unique en son genre, Creative Seeds, ouverte à Cesson-Sévigné (près de Rennes) en 2017, se distingue d’abord par son modèle économique et managérial. Sous forme de SAS (Société par actions simplifiées), l’école prône en effet une gestion horizontale au sein de laquelle tous ses enseignants, qui sont associés (quatorze aujourd’hui), possèdent la même voix et reçoivent un salaire horaire unique.
La pédagogie « inversée » que suit l’école, si elle n’est pas une nouveauté en soi (Freinet, Montessori…), est une première pour une école d’animation : « Nous ne dispensons pas de cours frontaux, tous les contenus sont disponibles en ligne », résume Camille Campion qui a co-fondé la structure. « Lorsqu’ils sont à l’école, les étudiants mettent donc en pratique l’information mise à leur disposition. En fait, nous ne faisons que transposer des outils pédagogiques existants. »
Le temps de l’école, structurée à l’image d’un studio d’animation, se partage donc entre l’animation de caractères 3D, le layout, la mise en lumière… « Dès la première année, les élèves découvrent des compétences métiers correspondant aux étapes clés d’une production. Elles ont été regroupées en plusieurs sections : Image et décor, Mouvement et mise en scène, Caractère (modeling et rigging)… Les compétences artistiques (dessin, sculpture, photographie et histoire de l’art) sont distillées tout au long de leur cursus et sont consolidées en quatrième et cinquième années pour notre niveau master. » Familiarisés très tôt avec les « outils » comme Maya (le temps réel est abordé en quatrième année) et les pratiques métier, les élèves peuvent également suivre une formation courte de trois ans et choisir une spécialisation dès la seconde année : « Les élèves découvrent très vite un domaine dans lequel ils se sentent à l’aise. Ce choix est favorisé par le décloisonnement coopératif en open space de l’école qui mélange les promotions. Cette proximité des élèves facilite la transmission des savoirs et l’émergence des profils. »
Pratiquement tous les métiers de l’animation sont proposés à Creative Seeds (de la préproduction jusqu’aux effets visuels) sauf celui de scénariste. Très soucieuse de l’employabilité de ses étudiants dont certains s’endettent pour payer leurs études (ici de l’ordre de 7 600 euros par an), l’école, animée par des professionnels du secteur très au fait des réalités du terrain, veille à ne pas cloisonner l’étudiant dans le cinéma d’animation, mais à lui faire aborder le jeu vidéo, la publicité…
Les travaux des élèves reflètent cette ouverture. Aussi, est mise en avant la bande démo qui clôt le cursus de trois ans montrant la personnalité de l’élève et son niveau d’expertise technique et artistique.
On retrouve bien sûr le film de fin d’études, un incontournable des formations master que Créative Seeds partage astucieusement avec celui d’ArtFX dont le projet pédagogique se montre assez proche : « L’obtention et le maintien d’un titre certifié RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) qui donne le droit de décerner un diplôme – ici, un diplôme de réalisateur numérique homologué niveau 7 – est onéreux et parfois hors de portée de jeunes écoles indépendantes comme la nôtre. Il faut en effet attendre la sortie de deux promotions avant de l’obtenir. »
Forte d’une première promotion de plus de 80 élèves (100 à la rentrée prochaine), soit deux fois plus que les estimations de départ, l’école envisage son avenir avec enthousiasme. D’autant plus qu’elle a déposé, en juin dernier, un permis de construire pour son futur bâtiment qui ouvrira en 2023 : « Cet achat commun va consolider notre modèle économique.
Ce bâtiment, soutenu par Rennes Métropole, aura pour vocation d’accueillir gracieusement des associations comme Court Métrange, Clair-Obscur (festival Travelling), etc. Se mettra ainsi progressivement en place, à Rennes, un pôle d’image numérique. »
À Avignon, l’École des Nouvelles Images
À l’origine de cette école d’animation 3D ouverte à Avignon en 2017, une volonté farouche de demeurer indépendant. Suite à son éviction de la direction de MoPA (rachetée par le groupe EDH via sa filiale Brassart), Julien Deparis avait été plébiscité par une grande partie des élèves (et des parents), de l’équipe pédagogique ainsi que du milieu professionnel pour monter, dans les marges, une « nouvelle » école d’animation 3D.
Les circonstances de cette ouverture opérée en un temps record, ainsi que la structure associative loi 1901 de la nouvelle école (les parents d’élèves sont réunis en comités de pilotage) contribuent à faire de l’ENSI une école tout à fait à part dans le paysage de l’enseignement supérieur et éclairent sur les modalités de son fonctionnement : « Ce statut nous permet d’instaurer une démocratie dans la gouvernance de l’école », explique Julien Deparis, « et d’impliquer les étudiants car ce projet entrepreneurial fait aussi partie de la pédagogie, ainsi que les professionnels afin de mieux répondre à leurs attentes, voire même de les anticiper. »
Si l’ENSI se situe aujourd’hui aux antipodes d’une MoPA, l’école poursuit la pédagogie sur cinq ans mise en place par Julien Deparis, laquelle avait largement fait ses preuves et participé à la renommée de la filière arlésienne (classée parmi les toutes premières écoles françaises).
Très proche des problématiques des studios qui sont régulièrement invités pour participer à des jurys ou rencontrer les étudiants (Illumination Mac Guff, Mikros Images, TeamTo, Cube Creative, etc.), le pipeline enseigné est centré autour de standards comme Maya, Houdini, Substance ou Mari (etc.), mais aussi de Blender (abordé en quatrième année) : « Les élèves pourraient passer leur scolarité à apprendre un logiciel différent tous les trimestres sans jamais produire une seule image. Or, comme les studios, nous devons faire des choix. L’enjeu de l’école est de faire en sorte que les étudiants, en fin de parcours, se trouvent dans un écosystème très proche de celui des studios au niveau des méthodes de travail et des outils. Nous pensons qu’à partir du moment où les principes de construction d’une image 3D sont connus, il est facile de se familiariser avec d’autres interfaces. »
Comptant dans son équipe pédagogique plus de soixante intermittents issus du milieu professionnel, l’école (sept permanents) assure pas moins de mille heures de cours par an, dont des formations spécifiques à des problématiques rarement enseignées dans les écoles d’animation comme la prise de son et le montage et ce, dès la première année jusqu’à la fin du cursus : « Une création 3D ne peut pas s’envisager sans sa bande-son. Le son a en plus cette vertu d’économiser des heures de calcul si le hors-champ est pertinent. »
En très peu de temps, la nouvelle école (170 étudiants en 2020), qui partage depuis le début le diplôme d’ArtFX, s’est taillée une belle place dans le paysage de l’animation (plus de 100 récompenses et 550 sélections officielles dans les festivals internationaux). Et les travaux de ses étudiants commencent à être identifiés pour avoir remporté de nombreux prix dont un BAFTA (British Academy Film Awards), deux présélections aux Oscars (en 2019 et 2020)…
Mais le plus gratifiant reste, aux yeux de son directeur, ce 100 % d’insertion professionnelle : « Grâce au bagage technique et culturel que nous leur donnons, nos diplômés sont capables de gérer des projets et de prendre des responsabilités au sein des studios. Nous réfléchissons aussi à des formations plus courtes qui permettraient à des profils différents comme des personnes en rupture scolaire (ou au chômage, etc.) de trouver un emploi dans les studios d’animation. Le milieu professionnel est en plein essor et se développe très vite. Comme n’importe quelle industrie, il a besoin de compétences multiples, dont des techniciens. Une école comme la nôtre doit aussi s’intéresser aux réalités sociales et économiques de la ville qui l’accueille. »
VFX-Workshop, une immersion dans la technique
Rare école à mettre en avant l’approche technique, l’école des effets spéciaux numériques VFX-Workshop a été fondée à Paris en 2017 par Renaud Jungmann, à l’origine des formations en animation 2D et 3D et jeu vidéo à LISAA Animation. L’indépendance, pour le directeur de l’école, se résume à n’avoir de compte à rendre qu’aux étudiants (à leurs parents et aux studios) et à choisir librement l’orientation pédagogique.
Convaincu que la connaissance des outils demeure un préalable à la création, il a mis au point, avec son équipe composée de professionnels de l’animation (dont le réalisateur Jerzy Kular), une pédagogie active, ouverte et non stigmatisante : « Il n’est pas obligatoire d’avoir des compétences en dessin lorsque l’on rentre à l’école », tient à préciser le fondateur qui en est également le directeur pédagogique.
« Dès le départ, nous nous affranchissons du travail artistique tel qu’il se pratique traditionnellement dans une école d’animation. Nous nous sommes aperçus en effet qu’en donnant très tôt aux élèves des outils leur permettant de fabriquer des images très qualitatives, ils s’en approprient rapidement, deviennent confiants dans leurs capacités et inventifs dans leur pratique. Nous les encourageons d’ailleurs à sortir des sentiers battus et à expérimenter d’autres manières de procéder. La création devient alors un jeu. »
Tout au long de sa formation qui ne dure ici que trois ans, l’élève va donc faire l’apprentissage d’une « petite » vingtaine de logiciels (traitement d’image 2D, modélisation 3D, texture procédurale, compositing 3D, tracking, rendu…) dont plus de la moitié dès la première année. Pas de surprise si l’école ne comporte pas de cours linéaires décomposant chaque étape de la réalisation mais est organisée en départements (Créatures, Modeling, Environnement, Rendu, Animation…).
« L’objectif de VFX-Workshop n’est pas de former des TD (Technical Director) ni des concepteurs de personnages mais des techniciens des effets spéciaux et de la postproduction, capables d’identifier les outils permettant de fabriquer une image photoréaliste et d’automatiser un workflow de production d’effets spéciaux. Cette démarche répond à la demande du milieu professionnel qui cherche avant tout des talents sachant fabriquer. »
L’hyperréalisme étant par nature extrêmement gourmand en détails, la découverte de ces outils se fait au fil de l’eau : « Apprendre à texturer (etc.) n’est pas compliqué », rappelle Renaud Jungmann. « Mais il faut que l’élève soit sensible à la technique. Nous remarquons qu’une grande partie de nos élèves savent manipuler spontanément les logiciels et passer d’un logiciel à l’autre. Dès la fin de la première année, les élèves sont capables de faire de l’animation 3D hyperréaliste. »
Si Maya, 3DsMax et Blender font partie des incontournables de la formation (avec Houdini abordé en seconde année), un studio de tournage et de capture de mouvements (Mocap et restitution en temps réel) est à la disposition des élèves, ce qui élargit encore l’offre technique de l’école. Équipé avec Unreal Engine et d’un système de caméra virtuelle mis au point par Renaud Jungmann, il leur permet d’aborder le temps réel et d’explorer des techniques comme le Virtual Location Scouting.
« Les élèves ont pu ainsi réaliser la préviz en temps réel d’un petit film (sous la direction de Jerzy Kular) à partir de la maquette virtuelle d’un site qu’ils ont explorée à loisir, dans notre studio de mocap, en manipulant la caméra virtuelle. »
Parce que la formation veut être de plain-pied avec les problématiques du milieu professionnel, l’école a très tôt développé des rapprochements judicieux avec des studios comme les Tontons truqueurs (Montpellier), la structure de Christian Guillon (pionnier des effets numériques en France) spécialisée dans la création de décors et d’effets visuels en temps réel. Avec Trimaran (Paris) ouverte par Olivier Emery, la collaboration porte plutôt sur la production virtuelle et l’intégration en temps réel d’avatars 3D dans un décor dont tous les composants sont paramétrables (lumière…).
Parmi les autres studios amis, Effigy 3D (scan 3D) et Fabulous 3D (impression 3D) avec lesquels l’école entend fabriquer un prototype de film en temps réel « poussé » en précalculé. « Nous sommes au début de cette émulation », précise Renaud Jungmann. « À VFX-Workshop, on enseigne, on cherche, on découvre… J’espère que nos résultats inspireront les studios. » Installée au cœur d’un village d’entreprises près de la Porte de Versailles (Paris), VFX-Workshop a choisi, délibérément, de fonctionner comme un atelier ouvert.
Extrait de l’article paru pour la première fois dans Moovee #4, p.54/63. Abonnez-vous à Moovee (4 numéros/an) pour accéder, dès leur sortie, à nos articles dans leur intégralité.
Camille Campion, Julien Deparis, Joan Da Silva et Renaud Jungmann interviendront la semaine prochaine sur le Plateau d’experts de la SATIS TV intitulé “Les nouvelles écoles d’animation” le jeudi 26 novembre à 14h30.
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