Des vfx XXL pour produire un Jean Dujardin XXS ! © TF1 Films Production / La Production Dujardin / Universal PicturesSur le SATIS 2025, Romain Bourzeix, cofondateur, CTO et superviseur VFX de Spline lèvera le voile, aux côtés de Rodolphe Chabrier, Benoît de Longlée de Mac
Guff, sur les coulisses techniques d’une prouesse visuelle…. Ils ont travaillé de concert pour faire rétrécir Jean Dujardin dans des décors réels — sans recours à la 3D. Cette rencontre exceptionnelle est programmée le jeudi 6 novembre.
Un défi technique inédit pour un film d’envergure
Réalisé par Jan Kounen, “L’homme qui rétrécit” raconte l’histoire de Paul, qui, frappé par un phénomène inexpliqué rapetisse jour après jour.
Pour donner vie à cette adaptation d’un roman de Richard Matheson déjà porté à l’écran en 1957, la production et le studio d’effets visuels Mac Guff ont fait appel à Spline, spécialiste de l’ingénierie visuelle et du motion control. Cette approche a permis de diminuer sensiblement le travail numérique en post production.
Spline a développé Flynn, un système de tracking caméra qui, sur le projet a été utilisé pour…

- Traquer plus de 300 plans directement sur le plateau, sans marqueur.
- Réutiliser ces trajectoires caméra à échelle réduite, dans le décor réel, à l’aide d’un robot motion control.
- Transmettre les données en temps réel, permettant de synchroniser montage et création des VFX avec le tournage.
Totalement intégrée au workflow de production, le process a permis d’obtenir des effets d’échelle hyperréalistes, tout en restant dans un budget maîtrisé.
Un tournage augmenté en direct
La solution proposée par Spline propose une visualisation temps réel ce qui représente un énorme avantage sur le plateau. Grâce au système de live compositing (livevis), les équipes pouvaient voir set valider sur les écrans de retour le résultat final avant la postproduction.
Jean Dujardin était filmé dans un décor photogrammétré sur le plateau fond bleu. Cette image était immédiatement incrustée dans le décor réel filmé avec le robot motion control.
Le montage pouvait débuter simultanément et la production était en mesure de visionner une première version de la séquence avant la fin de la journée de tournage.
« Ce pipeline a l’avantage de fluidifier la communication entre les chefs de postes, de réduire les incertitudes techniques et d’accélérer les prises de décision artistiques », explique Romain Bourzeix.
La technologie au service de la création
« Notre objectif est de rendre la technologie invisible pour servir le récit et libérer la créativité des réalisateurs », souligne l’équipe de Spline.
Cet rapprochement de la captation réelle avec une visualisation en direct pour remplacer production de séquence 3D démontre effectivement qu’un cinéma d’effets ambitieux peut exister sans renoncer à l’authenticité des images.
L’approche ouvrira sans doute la voie à de nouveaux usages dans le cinéma, en rendant accessibles des rendus visuels jusqu’ici réservés aux grosses productions internationales.

Rendez-vous au SATIS pour une immersion totale dans les coulisses du film !
Jeudi 6 novembre à 16h30 (Agora 1), les visiteurs du SATIS 2025 pourront découvrir le making of technique de L’Homme qui rétrécit à travers une conférence exclusive réunissant :
- Rodolphe Chabrier (Président et CEO, Mac Guff)
- Benoît de Longlée (Superviseur VFX senior, Mac Guff)
- Romain Bourzeix (Co-fondateur et CTO, Spline)
- animée par Stéphan Faudeux (Directeur, Génération Numérique).
Cette rencontre reviendra sur les étapes clés de la conception des effets visuels : des premiers tests de prévisualisation aux défis liés à la miniaturisation du protagoniste, en passant par la coordination inédite entre mise en scène, tournage et effets spéciaux.
… Ne manquez pas cette immersion inspirante au cœur de la création visuelle française, entre innovation technologique, maîtrise artisanale et ambition cinématographique !
📅 Conférence : 6 novembre 2025 – 16h30 à 17h30 – Agora 1, SATIS 2025 (Les Docks de Paris)










