France Télévisions – « The man-woman case », une série d’animation à découvrir sur Studio 4

En sélection officielle au Festival international du film d'animation d'Annecy 2017, à Séries Mania, ainsi qu’au Festival national du film d’animation de Bruz, la web série d’animation pour adulte The man-woman case attire l’attention par son parti-pris graphique...
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Deux nouveaux épisodes de cette série réalisée par Anaïs Caura, scénarisée par Joëlle Oosterlinck (en collaboration avec Amaury Montrichard et Antoine Piwnik), sont à découvrir chaque semaine les mardis et jeudis sur Studio 4, la plate-forme éditée par France Télévisions Nouvelles Écritures, coproducteur du projet avec My Fantasy, filiale de 2P2L créée en 2014 pour développer des fictions, des programmes  jeunesse et également des formats nouvelles écritures.

The man-woman case retrace, en dix épisodes de 5 min, l’histoire vraie d’Eugène Falleni, premier meurtrier de l’histoire contemporaine à défrayer la chronique. Marié en tant qu’homme, il sera incarcéré en tant que femme. La série révèle l’histoire extraordinaire de cet individu né de sexe féminin, qui lutte violemment pour exister en tant qu’homme dans une société aux mœurs très corsetées. Elle s’attache à déceler ce qu’il a pu traverser et ressentir dans le contexte social des années 1920, en Australie.

” J’ai découvert l’existence de la vie d’Eugène Falleni au travers d’une série photographique de mugshots de grands criminels en Australie, en divaguant sur internet. La photographie d’Eugène Falleni m’a interpellée, ce regard et les quelques lignes qui accompagnaient l’image m’ont poussée à aller chercher plus d’informations. L’histoire de sa vie est restée longtemps dans un coin de ma tête et lorsque qu’Antoine Piwnik, mon producteur, m’a proposé de répondre à un appel à projets des Nouvelles écritures de France Télévisions, nous avons décidé de parler de cette histoire”, commente Anaïs Caura – réalisatrice.

Deux techniques sont utilisées afin de traduire les différents états émotionnels d’Eugène Falleni. La réalité d’Eugène est traitée principalement en noir et blanc et en rotoscopie ; les souvenirs, cauchemars et introspections  en animation 2D « traditionnelle » avec un trait plus libre qui permet des jeux et déformations animés traduisant le côté torturé du personnage.

La rotoscopie, qui consiste à redessiner sur des images réelles, a permis la collaboration entre l’acteur et l’animateur. Le premier était force de proposition dans le jeu, le second sublimait le mouvement en allant à l’essentiel et en gagnant en réalisme dans la caractérisation des personnages.

 

 

Premier épisode à voir ici