IBC 2015: Le GV Node de Grass Valley, un pont entre la vidéo et les réseaux IP

Lors de l’IBC 2015, Grass Valley a confirmé son engagement vers les architectures vidéo/IP en dévoilant le GV Node. Ce nouveau type de châssis modulaire constitue l’un des composants essentiels des futurs systèmes de production vidéo répartis dans le cloud. Il fonctionne soit de manière autonome pour constituer une passerelle entre le SDI et l’IP ou bien par association à des switchs IP selon une topologie répartie de type « fabric », pour élargir les capacités du système de production à l’échelle d’un data center ou du cloud.
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Le châssis d’une taille de 4U accueille jusqu’à 16 cartes modulaires, équipées soit de ports 3G-SDI avec connectique mini BNC, soit de cartes SDI avec modules FO, soit des cartes IP compatibles SMPTE 2022-6 et enfin des cartes multiviewers. Les cartes SDI avec mini BNC offrent chacune une grille de commutation vidéo 9 x 9, les cartes vidéo FO une grille 8 x 8. Associés aux deux modules internes très puissants d’une capacité de commutation de 2 Tb/s, l’ensemble constitue au total une grille de commutation vidéo 3G-SDI de 144 x 144 et de 4068 x 4068 canaux audio (ports MADI disponibles en option). Les fonctions embedder/desembedder audio sont ajoutées grâce à des options logicielles.

 

Les modules de traitement « fabric » gèrent également par agrégation de flux, les échanges vers 12 ports IP à 40 Gb/s compatibles modules QSFP + et destinés à établir les liens vers d’autres GV Node via des switchs IP standards. Les concepteurs du GV Node garantissent une commutation propre à l’image quel que soit le mode de câblage et de transport.

Les cartes multiviewers reprennent les fonctionnalités classiques des Kaleido en offrant un affichage 9 x 2 par carte avec sortie SDI ou IP et résolution 4K. La capacité totale d’affichage est de 36 x 4 images.

 

Sur les liaisons IP, le GV Node exploite la compression TICO pour réduire la bande passante sur la partie réseau. Le GV Node est également compatible avec les cartes Densité 3 pour y ajouter divers traitements vidéo et audio.

Le choix d’une architecture répartie combinée à du transport FO permet de construire un système évolutif en termes de capacité et de puissance sans le surdimensionner au départ et avec une réduction importante du câblage.