L’école propose un cycle de trois ans pour former la nouvelle génération de techniciens experts des effets spéciaux numériques. Elle ouvre ses portes dans un contexte favorable au regard du plan de soutien mis en place par le Centre national de la cinématographie (CNC).
En janvier dernier, le CNC avait en effet dévoilé plusieurs mesures visant à renforcer l’attractivité des entreprises françaises : « Les talents français sont là, très nombreux et réputés. Notre ambition avec ce plan pour les effets spéciaux est de faire de la France un leader mondial dans ces nouvelles technologies de l’image. L’objectif de ce plan est de faire du secteur des effets spéciaux une filière d’excellence, à l’instar de celle de l’animation. Il va permettre, en renforçant les entreprises et l’attractivité du territoire, de créer près de 5 M€ d’activité supplémentaire par an », expliquait alors Frédérique Bredin, présidente du CNC.
C’est cette dimension technique que VFX-Workshop entend mettre en avant : connaissance des outils, des gestes techniques, des principes de workflow utilisés dans les effets spéciaux numériques et l’image photo-réaliste.
Les créateurs d’effets spéciaux numériques doivent aujourd’hui maîtriser les outils techniques à un très haut niveau. Il leur faut produire des images de synthèse d’un réalisme absolu afin de permettre au réalisateur de film ou de série d’emmener le spectateur dans des univers de plus en plus riches, de plus en plus complexes, de plus en plus maîtrisés.
Les détenteurs d’un baccalauréat peuvent intégrer VFX-Workshop sans prérequis autour d’une maîtrise logicielle, ni même un savoir-faire en dessin, au contraire d’autres écoles. « Ce qu’il faut, c’est une sensibilité visuelle réaliste, une approche rigoureuse techniquement parlant… et la motivation à utiliser un ordinateur de manière soutenue pendant ces trois années », explique Renaud Jungmann.
La première année est consacrée à l’apprentissage des fondamentaux de l’imagerie numérique – modélisation, rendu, montage, compositing ; l’année 2 met l’accent sur la gestion des dynamiques (poils, fourrures, cloth, fluides). Enfin, la dernière année s’affranchit du traditionnel film de fin d’études au profit d’une approche singulière. « Nous avons choisi de partir d’une analyse d’une séquence existante de film pour que l’étudiant apprenne à en identifier les éléments numériques qu’il va devoir créer, en s’intégrant dans la vision du réalisateur », précise Renaud Jungmann.
Autre élément-clé de la pédagogie : s’habituer à savoir présenter son travail et expliquer les différentes étapes et choix visuels, en français et en anglais. « L’enseignement de l’anglais est une priorité à VFX-Workshop ; c’est un atout indéniable et incontournable aujourd’hui pour comprendre ce qui se passe au niveau international », souligne Renaud Jungmann. L’école en fait une priorité pour que l’étudiant(e) soit capable, à l’issue de sa formation, de parler aisément de son projet en anglais. Ainsi, tous les cours de culture générale sur l’histoire des VFX sont dans la langue de Shakespeare.
VFX-Workshop est constituée d’une équipe pédagogique permanente à laquelle viennent s’ajouter des professionnels en exercice. Des effectifs restreints permettent un suivi personnalisé et un meilleur apprentissage « pour que nous puissions offrir, même aux étudiants qui n’ont pas une grande pratique de l’informatique et des outils logiciels, un environnement propice à faire émerger leurs talents ».
Les inscriptions à VFX-Workshop sont déjà ouvertes avec la volonté d’apporter une valeur-ajoutée dans le secteur de la formation.
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