Doté par l’Etat de 50 millions d’euros et actif jusqu’à fin 2020, le fonds public est géré par le CNC. Il couvre les dépenses engagées en cas d’arrêt d’un tournage dont la cause serait liée au Covid 19, jusqu’à 20% du capital assuré (avec un plafond de 1,2 M€). Une franchise de 15% du coût du sinistre reste à la charge du producteur (plafonnée à 1% du capital assuré).
« le CNC avait imaginé une couverture à deux étages. Le fonds public est opérationnel pour tous les tournages qui ont pu reprendre ou démarrer depuis le 11 mai. Le second, constitué par des assureurs privés, vient d’aboutir et c’est une excellente nouvelle », explique Dominique Boutonnat, Président du CNC.
Grâce au travail entrepris avec un pool d’assureurs mutualistes français composé d’Aréas Assurances, de la MACIF et de la MATMUT, les tournages auront désormais accès à un niveau supérieur de garantie, avec un engagement renforcé à un total de 1,8 million d’euros et 30 % du devis. Les producteurs adhérents du fonds CNC seront libres d’y souscrire.
Afin d’avoir un périmètre unifié, cette nouvelle ligne sera proposée uniquement en offre groupée avec un contrat d’assurance classique à un taux de marché.
Pour Dominique Boutonnat « cette nouvelle étape permet de doubler la capacité d’indemnisation du sinistre COVID-19 sur les tournages, en la portant à 100 millions d’euros. C’est un bel exemple de partenariat entre le public et le privé au service de la création ».