Totalisant près de 220 000 entrées sur le territoire français, fort d’une sélection au Festival de Cannes 2021, désigné Meilleur film d’animation par les Lumières de la presse internationale, et maintenant par les Césars, Le Sommet des dieux symbolise tout le potentiel de l’animation française. Pour rappel, le réalisateur Patrick Imbert est désormais lauréat de deux César, pour Le Grand Méchant Renard et autres contes… en 2018, et Le Sommet des dieux en 2022.
Les producteurs ont profité de La Tribune qui leur était offerte pour remercier chaleureusement “le coproducteur Stephan Roelants pour sa fidélité sans faille et les équipes artistiques et de productions de Folivari si talentueuses et déterminées qui ont travaillé comme des dingues pendant ces cinq dernières années sur ce film… Ils ont également souhaité remercier Wild Bunch et les syndicats et en particulier Anim France d’œuvrer sans relâche depuis plus de 20 ans pour défendre le cinéma d’animation et sa diversité…
Puis ils se sont adressé à l’Académie : ” bien évidemment merci aux membres de l’Académie, de faire confiance au cinéma d’animation depuis toutes ces années. […] Il y a encore du travail et nous allons continuer avec vous pour accompagner le cinéma d’animation vers la place qu’il mérite. Le cinéma d’animation, c’est avant tout du cinéma. La vitalité du cinéma d’animation et de son développement témoigne et participe de la riche diversité du cinéma français et doit être salué comme tel. ”
Enfin, ils ont passé un message au CNC et aux pouvoirs publics : ” nous vous incitons à continuer vos efforts sur le crédit d’impôt, à l’augmenter même, afin de consolider la relocalisation du travail en France. Nous rappelons que l’animation est un secteur où s’affirme l’excellence française partout dans le monde, qu’elle est un puissant vecteur de rayonnement culturel et qu’il est indispensable qu’elle ne soit pas torpillée inutilement au profit de mauvaises négociations. Il est indispensable de protéger et de privilégier la production indépendante française et de ne pas faire de nous, productrices, producteurs de cinéma, des exécutants dépourvus de réelle implication artistique. ”