Chronologie des médias : vers un alignement des planètes (WebTV Radu Mihaileanu)

« Le jour où j’ai appris à parler, j’ai découvert que j’avais appris à écouter », cette phrase « remplie de bon sens » prononcée par Eddy Moniot, lauréat du concours Eloquentia 2017, exprime, selon Radu Mihaileanu, président de L’ARP, la raison d'être des combats de la société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs qui, pour ses 27e Rencontres Cinématographiques, s'est intéressée à le Chronologie des médias, à la préservation de la diversité dans un monde globalisé mais aussi à la culture sous l'angle politique... Un vaste programme avec une ambition non moins grande :  que la France demeure la 3e puissance cinématographique au monde, la 1ère concernant l’indépendance et la diversité !
video

 

“…Françoise Nyssen, ministre de la Culture, a parfaitement exprimé lors de son allocution « toutes nos préoccupations à partir de la défense du droit d’auteur et de sa rémunération », avec l’idée de respecter les êtres humains dans leur diversité, leur pluralité partageant ainsi l’idée exprimée par le président de la République que « la reconstruction de l’Europe se fera par la culture ».  La ministre a aussi abordé le thème de la piraterie…” , résume Radu Mihaileanu.

 

Parmi les « très riches débats » qui ont ponctué ces Rencontres, celui sur la chronologie des médias a provoqué l’étonnement de Radu Mihaileanu : « À ma grande surprise, une grande partie des partenaires présents semblait plutôt d’accord sur la proposition de l’ARP, un peu révolutionnaire, pour moderniser cette chronologie en fonction des usages, tout en respectant des principes formateurs.  Les « usages », ce sont aujourd’hui, non plus la seule salle de cinéma, mais « des plates-formes, des tablettes, un tas de formes nouvelles pour diffuser les oeuvres qui pour nous sont très intéressantes car elles offrent toutes des fenêtres de visibilité à la création. 

 

Notre proposition, affronte le monde tel qu’il est, celui où la vie en salle d’un film, qui aura exigé deux à cinq ans de travail, ne dépasse pas six semaines ( un film reste en moyenne 4 semaines à l’affiche ). Cet état de fait est frustrant pour le créateur mais aussi pour le spectateur à qui on laisse peu de temps pour se décider et qui devra attendre quatre mois la sortie dudit film en DVD ou VOD. Dans le meilleur des cas, bien sûr…”

 

Au cours de son entretien vidéo, près avoir détaillé la proposition de chronologie des médias développée par L’ARP,  Radu Mihaileanu, revient ensuite sur la problématique de la fiscalité des Gafa… 

 

INTÉGRALITÉ DE L’INTERVIEW À DÉCOUVRIR EN VIDÉO…