Passé par Sciences-Po puis l’ENA, il fut conseiller du ministre de la Culture, François Léotard, lors de la loi sur l’audiovisuel de 1986. Il passe ensuite à la direction générale de la Comédie-Française puis devient conseiller à la Culture pour le Président de la République de l’époque, Jacques Chirac et enfin magistrat à la Cour des Comptes. Il a également travaillé tout récemment sur la réforme de l’audiovisuel.
Il succède ainsi à la tête du CSA à Olivier Schrameck en poste pendant six ans et désormais nommé au Conseil Supérieur de la Magistrature.
Dans le même temps, deux autres membres vont être remplacés. Michèle Léridon, ancienne directrice de l’AFP, succède à Sylvie Pierre-Brossolette et le Président du Sénat, Gérard Larcher nommera bientôt la personne qui prendra la suite de Mémona Hintermann-Afféjee.
Plusieurs enjeux attendent déjà Roch-Olivier Maistre et les membres qui composent le CSA : approfondir la régulation des acteurs du numérique en faveur de la création ; s’assurer du respect des droits des auteurs par l’ensemble des opérateurs de l’audiovisuel.
La SACD et la Scam ainsi que les professionnels du secteur saluent la nomination de Roch-Olivier Maistre.