Les professionnels du cinéma se sont donc accordés sur tous les éléments devant obligatoirement figurer dans les « comptes de production et d’exploitation » des films. Concrètement, tous les partenaires d’un film disposeront à présent d’un « modèle type » qui détaillera très précisément le montant des dépenses et des recettes d’une œuvre sur tous les modes de distribution : salle, télévision, vidéo à la demande, SVàD…
« C’est une étape décisive permise par la “Loi Création” adoptée par le Parlement il y a tout juste un an. Cette plus grande transparence est essentielle pour toute la filière. Elle va renforcer la confiance entre tous les partenaires d’un film et mieux protéger les créateurs. Elle va permettre aussi d’attirer de nouveaux investisseurs dans le cinéma », se réjouit Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).
« Cet accord témoigne du sens de la responsabilité et de l’engagement de tous les acteurs de la filière. Il est la conclusion du long travail engagé pour assurer une très forte transparence, gage de la vitalité de la création », conclut-elle.
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