Sujet d’actualité s’il en est, le HDR a été tout simplement « ajouté à la liste des espaces colorimétriques déjà existants ». Ces espaces sont au nombre de trois : « un espace colorimétrique en entrée dans votre caméra, un espace de travail qui peut être le même pour ne perdre aucune information de qualité et de contenu et un espace de sortie qui est généralement votre écran ». Le seul changement opéré par FilmLight est d’avoir « ajouté, en espace de sortie, le HDR, que ce soit le Dolby Vision, le HDR10 ou le HDR-G ».
La conversion technique, explique Thomas Eberschveiler « est toujours automatique, c’est-à-dire que l’espace HDR doit passer dans un espace LDR, qui est un espace plus petit. C’est juste des mathématiques ! Nous avons la matrice de l’espace colorimétrique HDR, la matrice de l’espace colorimétrique LDR et cette conversion est simplement un algorithme. C’est purement technique. Si vous prenez un plan HDR, les pixels noirs sont beaucoup plus noirs que le LDR, et les plus lumineux sont aussi beaucoup plus lumineux. Si vous avez à passer en HDR, vous allez avoir un rapport de contraste bien plus petit. Et si le contraste est moins élevé, votre œil aura l’impression que l’image est moins nette, donc artistiquement il y a des changements à faire. » Autrement dit « Techniquement la conversion fonctionne, mais artistiquement il va falloir faire une passe plan par plan. Cette partie est manuelle. »
Si « la veille technologique est particulièrement intense » au sein de FilmLight, Thomas Eberschveiler refuse d’exprimer une quelconque préférence. « Notre problématique c’est, dans un premier temps, d’être compatible avec toutes les normes, d’accompagner les clients. L’idée est d’avoir un nouvel outil qu’on appelle le BaseGrade pour pouvoir contrôler l’étalonnage de façon beaucoup plus précise. » En somme, tenir compte de la réalité du marché.
« Notre espace colorimétrique est à virgule flottante c’est-à-dire qu’il s’adapte à n’importe quel espace en entrée. À l’avenir, on continuera à ajouter des espaces de sortie pour permettre au postproducteur de maintenir sa productivité, sa marge, sans forcément basculer dans des investissements supplémentaires. C’est pourquoi tous les outils que je vous ai décrits sont implémentés dans le baselight, ce ne sont pas des options, cela fait partie de la réalité du milieu aujourd’hui », conclut Thomas Eberschveiler.
INTÉGRALITÉ DE L’INTERVIEW À DÉCOUVRIR EN VIDÉO…
—————————————
SATIS – SCREEN4ALL 2017
VOUS DONNE RENDEZ-VOUS
LES 8 ET 9 NOVEMBRE !
Le SATIS, lieu de découverte des nouveautés produits et services image, son & IT, donne rendez-vous à la communauté audiovisuelle francophone – professionnels de la production audiovisuelle, des univers de la télévision, de l’événementiel, du cinéma, de la communication et de l’intégration – autour de conférences et d’espaces d’exposition.
Pour apporter une nouvelle impulsion au salon et répondre aux attentes du public et des exposants, Génération Numérique, qui a repris le SATIS en mars 2017, le regroupe cette année avec Screen4ALL, le forum des technologies innovantes pour le film, la télévision et les nouveaux médias.
Screen4ALL, qui se positionne comme le « Lab » du Satis, se fera la vitrine des innovations de rupture (réalité virtuelle, réalité augmentée, intelligence artificielle, eSport).
Le SATIS proposera, lui, un panorama de l’écosystème de production et diffusion audiovisuelle avec des focus sur les enjeux actuels : IP, UHD, HDR, Social Media, omniscreen…
6000 m2 d’exposition, plus de 100 exposants
360 Film Festival, vitrine des contenus VR/360
50 conférences et keynotes, 200 intervenants
SATIS – SCREEN4ALL • 8 ET 9 NOVEMBRE 2017 • DOCKS DE PARIS, LA PLAINE SAINT-DENIS
Inscrivez-vous dès aujourd’hui, afin de recevoir toutes les informations sur l’actualité du salon…
Accréditation gratuite !
