De son côté, tout en conservant l’image du direct, le mode pull permet d’aller chercher les informations à la demande et d’avoir accès aussi bien à toutes les données froides (informations diverses sur les acteurs de la compétition) qu’à toutes les données chaudes (« heatmap » d’un joueur, temps de possession du ballon…) qui sont fabriquées pendant le match.
Depuis l’an dernier, Push-Pull TV a encore poussé l’interaction entre le mobile et la télévision au point de fusionner la notion de « second écran ». « Celui-ci devient un vrai compagnon de l’écran principal (« pilotage » des affichages sur la télévision…), en lien avec le direct, et pas simplement une application indépendante », souligne Jean-Noël Gadreau.
Côté commercialisation, la start-up mène des projets, entre autres, avec le service Innovations de France Télévisions, dirigé par Bernard Fontaine, qui l’avait convié à son Lab pendant Roland-Garros.
D’autre part, en septembre, Push-Pull TV a ouvert son capital à un nouvel actionnaire, 42mediatvcom. « Au-delà de l’intérêt évident pour une start-up de susciter la confiance de tiers avisés, ce groupe est spécialisé dans les nouveaux workflows médias, et nous travaillons ensemble à des synergies sur le « big data » orienté médias », commente Serge Dulin. Lequel participait,hier , avec trois autres challengers venus d’Allemagne (Headtrip), de Suisse (Kickrs.net) et d’Italie (Nextwin), à la deuxième édition de la « start-up competition », créée l’an passé par le Sportel en partenariat avec l’italien Deltatre…