Et la France est plutôt bien placée : « Les chercheurs français en IA sont de très bon niveau. Par exemple, la grosse machine du deep learning a été créée par un certain Yann Le Cun qui travaille aujourd’hui chez Facebook, mais qui est français. Nous avons aussi beaucoup de chercheurs à l’Inria, au CNRS, au CEA … qui sont très bons dans ce domaine. »
Pour Olivier Ezratty, le défi est maintenant de savoir comment la centaine de start-up travaillant sur l’IA en France va trouver les financements nécessaires, « quel marché vont-elles cibler, à quelle concurrence auront-elles à faire face ? ».
Les gros consommateurs d’IA sont les jeux vidéo… « Parfois, on ne distingue plus un vrai joueur d’un joueur-automate piloté par de l’IA ! ».
Le monde des médias est aussi concerné avec notamment la traduction automatique et le « speech to text » : « On a maintenant des journaux télévisés produits de manière artificielle » commente-t-il.
« Le futur de l’IA reste une grosse interrogation », conclut Olivier Ezratty, tout en dévoilant plusieurs pistes que nous vous laissons découvrir en vidéo.
INTÉGRALITÉ DE L’INTERVIEW EN VIDÉO…