« L’état du crédit d’impôt international est très bon. C’est un outil d’attractivité des productions étrangères parfaitement adapté sur notre territoire puisque, entre 2016 et 2017, nous avons enregistré plus de 64% d’augmentation des investissements. Notre inquiétude renouvelée tous les ans est de voir cet outil fiscal remis en cause… Nous regardons donc avec beaucoup de vigilance la loi de finances à la fin de l’année. Aujourd’hui, les indicateurs sont bons, la loi de finances ne semble pas mettre en péril le crédit d’impôt et nous souhaitons vraiment que ce dispositif soit prorogé jusqu’en 2022 ».
Valérie Lépine revient ensuite sur le détail du crédit d’impôt en chiffres …
« Le crédit d’impôt, ce sont potentiellement 30 millions d’euros par projet, il n’y a pas de limite et 30% de retour fiscal pour la société qui vient travailler en France. En 2017, 222 millions ont été investis par des productions étrangères sur notre territoire pour des productions de cinéma, d’animation, de VFX de télévision ou de cinéma.
Depuis 2010, année à laquelle le crédit d’impôt a été mis en place, la répartition du crédit d’impôt est de 50% pour l’animation, un quart pour les plateformes (Amazon, Netflix… qui viennent tourner des séries en France avec le support de producteur exécutif français). Depuis deux ans, nous avons également la chance d’avoir des blockbusters américains comme Dunkerque ou Mission Impossible et la presse a fait l’écho d’un Wes Anderson qui viendra tourner l’année prochaine en France. Il faut aussi compter dans l’équilibre les effets spéciaux qui bénéficient du crédit d’impôt international, mais dont nous espérons vraiment attirer davantage d’investisseurs… ».
La déléguée générale de Film France aborde ensuite la concurrence d’autres pays pour les VFX, le contexte du Brexit et enfin le retard dans les investissements sur les structures et les studios en France…
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