La plateforme numérique d’Arte, territoire d’expérimentation (Web TV Mediakwest Gilles Freissinier)

Dans la première partie de cet entretien vidéo, enregistré dans le cadre des Rencontres Cinématographiques de Dijon, Gilles Freissinier, le directeur du développement numérique d’Arte France présente la vocation de son service puis il recense les différents formats de projets déclinés sur la plateforme numérique de la chaîne publique.
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« La mission du développement numérique d’Arte France, c’est de proposer à la fois une présence des programmes d’Arte de l’antenne sur le numérique donc sur notre site internet mais les différentes plateformes aussi que ce soit les réseaux sociaux ou les plateformes vidéo. Mais également une autre partie de la mission est de créer des programmes pensés spécifiquement pour le numérique et donc faire œuvre de média global, c’est à dire d’un média qui se vit comme une chaîne de télé mais aussi une offre vidéo sur le numérique, une offre interactive sur les différentes plateformes.

Sur la question des différentes formes que nous pouvons proposer sur le numérique, que ce soit interactif ou non, que ce soit la réalité virtuelle, réalité augmentée, le jeu vidéo et ainsi de suite… ce qui nous intéresse nous, c’est d’essayer de trouver la meilleure cohérence entre le fond et la forme. Certaines histoires ne sont pas du tout utile en réalité virtuelle. A ce moment-là, la réalité virtuelle apparaît comme un gadget. En revanche, certains projets comme Notes On Blindness qui est un projet documentaire qui nous plonge dans la peau d’une personne qui devient aveugle, nous nous rendons compte que la réalité virtuelle peut permettre de toucher différemment un public. Cette narration en réalité virtuelle est très complémentaire d’un documentaire à l’antenne qui va expliquer et aussi toucher évidemment mais différemment et peut-être un autre public sur un même sujet.

Sur la question de la dichotomie, est-ce qu’il faut se dire que nous croyons uniquement à l’interactif et que nous pensons que le non interactif n’existera plus, est-ce que nous croyons l’inverse ? Je pense que le débat n’est pas là. Il y a certains sujets et certaines visions qui s’adaptent à différentes formes de narration. Sur la fiction, c’est parfois très complexe parce que nous nous demandons si faire de la fiction interactive n’est pas de tuer la fiction. Le jeu vidéo qui propose un univers très fictionnel mais qui propose de l’interactivité, propose aussi une plongée dans des mondes, dans des univers de fiction intéressants.

La question est de savoir quelle forme s’adapte le mieux à un point de vue d’un auteur, sa vision, ce qu’il veut raconter, la façon dont il veut amener un public dans son univers ».

 

Dans la seconde partie de son interview, il envisage avec nous les différentes possibilités de l’intelligence artificielle (IA) et sa valeur ajoutée pour l’expérience utilisateur, pour la création en réalité virtuelle et pour le développement de nouvelles narrations…

 

 

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE SES PROPOS DANS L’INTERVIEW VIDEO…

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