“A la SACD, la gestion des auteurs et de leurs droits s’effectue avec la gestion collective d’une part et la gestion individuelle d’autre part. Nous avons des accords avec énormément de diffuseurs principaux. C’est vrai que l’enjeu pour nous est de nous développer sur des nouvelles plateformes. Nous avons déjà plusieurs contrats avec ces plateformes-là. Mais par exemple pour ceux qui se prétendent pour l’instant hébergeur et qui demain seront amené à créer du contenu et à en diffuser, l’enjeu est d’établir des accords avec eux pour défendre l’intérêt des auteurs et des oeuvres qu’ils diffusent.
Il y a énormément de chantiers à gérer. Un des premiers chantiers est d’être présent sur ces plateformes, aller chercher aussi les talents qui écrivent ces nouvelles écritures-là. Nous devons également représenter les auteurs, être le lien entre les auteurs d’un côté et les producteurs, exploitants, diffuseurs de l’autre. Nous reprenons les discussions sur la gestion collective. Nous demandons notamment à ce que les auteurs soient rémunérés en fonction du succès de leurs oeuvres. Nous avons énormément d’études récemment publiées qui montrent que la création est en hausse, notamment celle de fiction, qui s’exporte très bien, l’animation également. Il serait donc logique que les auteurs de fiction soient aussi associés au succès de leurs oeuvres. Les premières discussions à ce sujet vont bientôt reprendre avec les producteurs et une médiatrice, Francine Mariani-Ducray”.
Sahar Baghery revient à la fin de son entretien sur la guilde des scénaristes, producteurs et réalisateurs signée fin 2017 avec France Télévisions afin d’encadrer les rapports entre auteurs, producteurs et la chaîne…
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE SES PROPOS DANS L’INTERVIEW VIDEO…