Le MIPTV 2018, entre nouvelles technologies et nouveaux usages

Au printemps dernier, les tendances du MIPTV 2018 reflétaient le marché actuel de la télévision, balloté entre les disruptions introduites par la généralisation de la distribution des contenus audiovisuels sur les plateformes ( qui draine son lot de recommandations personnalisées des contenus et de social TV) et les évolutions technologiques comme la 4K et HDR ou encore le business naissant de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée...
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L’édition du MIPTV 2018 restera dans les annales, comme celle de la conjonction de vents contraires que furent les intempéries et les grèves des transports publics français, capables de dissuader les professionnels de l’audiovisuel les plus courageux. Mais elle fut surtout celle d’un tournant dans l’histoire du MIPTV, puisque pour la première fois, le MIPTV était le point d’ancrage de plusieurs manifestations qui couvrent l’ensemble du champ d’action des producteurs et distributeurs TV. En effet, aux mêmes dates se déroulaient le premier festival CANNESERIES, le MIPDoc, le MIPTV Junior, le MIPFormats, le MIPDrama Buyers Summit, le premier In Development et des développements stratégiques autour de la VR via l’Immersive Content Leadership Summit #2.

Cette année fut aussi celle de la rencontre symbolique de « Hollywood » et de la « Silicon Valley » à l’échelle de la planète. En effet, Weidong Yang, le tout récent président du groupe chinois Youku et Alibaba Digital Media & Entertainment Group, souligna la nécessité de continuer à faire converger Internet et les chaînes de télévision linéaires, ainsi que l’importance de créer du contenu qualitatif participant au renforcement des marques de chaque canal de diffusion : « Il y a 579 millions d’utilisateurs de vidéo en ligne en Chine, soit 8 % de la base mondiale. Et ce large public est prêt à consommer des contenus de qualité. Toutefois, il faut aussi proposer des contenus personnalisés et des systèmes de recommandation pour aider le public à trouver rapidement ce qu’il veut regarder. L’intelligence artificielle et l’usage des données doivent combler ce fossé entre les utilisateurs et le contenu qui les intéresse. » Le dirigeant du premier groupe média chinois dans la vidéo en ligne insista sur la nécessité de mettre en place de nouveaux modèles de consommation des contenus, plus verticaux, tout en améliorant l’expérience visuelle, la narration et la qualité des formats. Ambitieux programme pour ce groupe média chinois qui représente à lui seul sur son marché intérieur YouTube et Netflix réunis…

 

Ce MIPTV était aussi l’occasion pour un GAFA comme Facebook de faire entendre sa voix auprès des producteurs de contenus audiovisuels traditionnels au travers de l’intervention de sa nouvelle recrue, Matthew Henick, ancien directeur du média numérique BuzzFeed Studios. Celui-ci insista « sur la progression de la consommation des vidéos via les terminaux mobiles qui ne cessera de s’amplifier à l’avenir et sur les antagonismes à résoudre entre une industrie de la télévision axée sur la culture de la fenêtre que l’on regarde et une industrie des réseaux sociaux qui considère les consommateurs au travers de leur parcours utilisateur et conçoit des “funnels” de conversion pour inciter le public à consommer de la vidéo ». Selon le nouveau démiurge des contenus vidéo chez Facebook, il y aura deux scripts désormais, celui du show TV et celui des réseaux sociaux.

 

L’intelligence artificielle au cœur des plates-formes sVOD

Des problématiques de recommandation et de conversion, il en est question dans le domaine de la fiction, mais aussi du documentaire avec l’avènement de plusieurs plates-formes de sVOD faisant la promotion de ce genre. Steve Burns, le directeur des programmes de la plate-forme de vidéo à la demande CuriosityStream, n’hésitait pas à annoncer fièrement : « CuriosityStream est le Netflix des Nerds (personnes passionnées par des sujets intellectuels abscons), sachant que 34 % de notre audience est composée des Millennials (NDLR : personnes nées entre 1980 et 2000). Nous tentons de ce fait d’être innovants dans notre approche éditoriale en revisitant la science et les technologies avec un ton nouveau et un sens aigu du divertissement en parallèle du savoir. »

 

Plus modestement, mais avec une approche particulièrement innovante sur le plan des nouveaux usages, le producteur français Guy Knafo (10 Francs) arpentait les allées du MIPTV pour faire connaître sa nouvelle plate-forme sVOD dédiée au documentaire, noKzeDoc, qui fait la part belle à l’intelligence artificielle et à la recommandation personnalisée des contenus. Le lien sémantique entre les contenus et l’intérêt du public y est privilégié. noKzeDoc s’appuie sur le savoir-faire de la start-up Perfect Memory pour la partie indexation sémantique et sur la société Fractal.io pour le développement informatique proprement dit. La plate-forme obtient un résultat probant, en termes de recommandation personnalisée, en s’appuyant notamment sur l’analyse sémantique fine et automatisée des scripts de documentaires qu’il distribue.

L’expérience utilisateur, elle-même, a été travaillée de manière fluide, puisque la fonction « noKizz » permet, tout au long du visionnage d’un film documentaire, de découvrir d’autres sources documentaires directement liées aux thèmes et aux mots clés du film que l’on regarde. Les « noKizz » se matérialisent sous la forme de petites images générées automatiquement par la reconnaissance des mots prononcés à l’intérieur du film. En cliquant sur ces imagettes, le spectateur est alors renvoyé vers d’autres sources documentaires connexes. « Nous avons constaté, précise Guy Knafo, que les premiers utilisateurs naviguaient en général sur deux à trois sources documentaires différentes avant de revenir vers le contenu qu’ils visionnaient à l’origine. »

Deux mille films documentaires ont ainsi été « signés », dont près de 1 200 sont déjà en ligne sur la plate-forme sVOD. L’objectif de Guy Knafo est de nouer des partenariats avec un maximum de producteurs de documentaires. « Mon ambition est que noKzeDoc devienne une base documentaire vidéo de référence dans laquelle le public aura plaisir à naviguer avec sérendipité afin de découvrir toutes les itérations de films documentaires qui ont pu être produites à propos d’un même sujet. Le principe de la longue traîne prendrait alors tout son sens. » Question modèle économique, Guy Knafo commercialise son service sVOD pour le moment via un abonnement de 4,99 euros/mois. Il va tester ce montant d’abonnement durant un an, sachant qu’il s’est donné trois ans pour glaner 70 000 abonnés, soit environ 25 % des parts de marché de la vidéo à la demande dans le domaine du documentaire francophone. Même si ce n’est pas la priorité du moment, Guy Knafo imagine aussi à terme que sa base de données audiovisuelles puisse faire l’objet de distribution et d’adaptation dans le milieu universitaire et les médiathèques. « Nous disposons d’une technologie suffisamment souple et puissante pour qu’il nous soit possible de proposer en marque blanche la sVOD, mais aussi la possibilité de laisser la main à des enseignants pour qu’ils insèrent leurs propres contenus pédagogiques additionnels, des tutoriels… en lien avec un documentaire visionné. »

 

Le 4K au cœur des affaires

Le MIPTV 2018 a aussi permis de se rendre compte que le format 4K continuait de progresser au sein de la demande des chaînes de télévision et était de plus en plus proposé par les producteurs. Comme le résumait Bruno Lecluse, le PDG de MelodyTV, également à la tête de myZen.tv et Museum.tv : « Au MIPTV c’est quand on ne parle plus d’une technologie dans les conférences qu’elle devient une source de business. Et, pour le 4K c’est une réalité aujourd’hui. » Si l’on en croit cet adage émanant d’un professionnel expérimenté qui a fondé le succès de ses chaînes sur la qualité éditoriale et la qualité d’image, la 4K commence à porter ses fruits. « Pourtant, il y a quatre ans, c’était un pari osé, indique Bruno Lecluse, mais aujourd’hui nous produisons l’intégralité des émissions de Museum.tv en 4K (300 heures à ce jour) et 100 heures en 4K pour myZen.tv. Et les demandes pour la 4K affluent de la part de chaînes émanant de Corée du Sud, des Pays-Bas, de Turquie et de Russie, mais aussi de chaînes canadiennes qui commercialisent le 4K sur leurs canaux à la demande. » Bruno Lecluse compte aussi sur le développement du 4K sur le marché français avec le déploiement actuel de la fibre optique, l’essor de l’offre de décodeurs chez l’ensemble des opérateurs de bouquets de chaînes TV…

 

Les producteurs de documentaires français indépendants présents sur le MIPTV capitalisent eux aussi sur le format haute résolution, en particulier concernant leurs projets les plus prestigieux. Pour Gédéon Programmes, la 4K est à la base de sa relation privilégiée avec le diffuseur japonais NHK et la Japan Foundation qui ont co-financé avec Arte une série de documentaires baptisée Le Japon vu du ciel  qui magnifie le « pays du soleil levant » par des images aériennes du nord au sud, ainsi que par des portraits sensibles de la population. Cette série documentaire sera diffusée en France au mois de septembre 2018. Gédéon Programmes a également convaincu les équipes de la NHK et d’Arte de filmer en 4K le château de Versailles dans le cadre d’un documentaire historique coproduit également par la plate-forme sVOD CuriosityStream.

 

Doc en Stock, de son côté, a utilisé le 4K sur le documentaire Michel Vaillant, le rêve du Mans qui raconte la saga Michel Vaillant et son apothéose avec la course des 24 heures du Mans 2017 qui a vu l’écurie Vaillante Rebellion devenir réalité. Frédéric de Brabant, le réalisateur de ce film baptisé y raconte la genèse de cette écurie constituée à partir d’une bande dessinée, la naissance du mythe et surtout, il suit la course d’endurance en 2017 au cœur même de cette écurie qui va finir sur le podium des 24 heures du Mans ! Une telle épopée qui passera sans nul doute à la postérité et valait bien un tournage et une postproduction en 4K.

 

Bonne Pioche distribuait quant à lui sur ce MIPTV, via la société Lucky You, deux séries de documentaires animaliers coproduits avec Arte qui utilisent des images 4K. D’un format de 3×52’ et 3×43’, ces documentaires sont consacrés aux animaux sauvages du continent américain. Idem pour une série scientifique de 5 x 52’ coproduite par Planète + et FCA Prod tournée elle aussi en 4K.

 

Le HDR pointe son nez
 avec la 4K


Si le 4K/UHD semble une « frontière » présente pour longtemps encore au cœur du marché, le HDR attisait la curiosité de nombreux professionnels, notamment via des démonstrations réalisées suivant différents genres. Concernant le documentaire, on pouvait constater que le HDR apporte une véritable valeur ajoutée dans le domaine des films animaliers en magnifiant toujours plus les images en gros plans et la beauté des paysages. Le HDR s’avère toutefois une technologie encore délicate à maîtriser en matière d’étalonnage dans les tons chair. Il était frappant de voir certaines aberrations chromatiques émanant de producteurs pourtant réputés qui présentaient des productions HDR.

Bertrand de Loyer, qui montra au MIPTV des extraits de qualité irréprochable de la suite du documentaire sur les dinosaures Le Mystère des dragons à plumes et des rushes en HDR et HFR d’un futur film sur les colibris tourné avec une caméra Phantom, avait une explication à cela : « le HDR nécessite de tester l’ensemble de la chaîne de production et postproduction en toute cohérence et de réaliser parfois des ajustements de diaphragme au tournage si l’on utilise notamment des formats compressés, là où le Raw réserve moins de surprises, même s’il est plus lourd à manipuler. »

 

La VR manque de contenus ambitieux


Dans le domaine des images immersives, le MIPTV 2018 a permis de constater au travers de nombreuses interventions de professionnels que la VR manquait de contenus ambitieux. C’est notamment le constat que faisait Jérémy Dalton, VR/ AR Lead au sein du cabinet PwC. Selon lui : « Les budgets actuels investis dans les contenus en VR, notamment en Europe, ne sont pas assez importants pour susciter l’intérêt d’un large public. »

Poussant dans cette direction, les organisateurs du MIPTV avaient également invité le célèbre réalisateur Roberto Rodriguez à venir parler de sa nouvelle série VR, The Limit, coproduite avec STX. Et le réalisateur de films cultes comme Sin City  ou Une Nuit en enfer  ne disait pas autre chose : « Tellement de gens attendent la prochaine génération de technologie VR pour produire des contenus de qualité. Moi, je préfère prendre la technologie VR telle qu’elle est, avec ses imperfections, afin de susciter un intérêt croissant du public. Sinon, on risque d’attendre longtemps la future génération de contenus attractifs en VR. Et ils n’arriveront peut-être jamais. » Et Roberto Rodriguez de rappeler qu’il a souvent été précurseur en matière d’usage des nouvelles technologies pour produire des contenus, comme avec la 3D relief (Spy Kids).

 

Selon d’autres acteurs du marché, plus technologiques, comme la société Jaunt présente au MIPTV, l’essor de la VR passera par la naissance d’un écosystème vertueux basé sur des solutions techniques simples pour produire, distribuer et monétiser la réalité virtuelle. C’est d’ailleurs dans cette optique que Jaunt présentait pour la première fois à Cannes son « XR Platform », une solution clé en main pour les médias qui veulent produire et valoriser des contenus immersifs. « Notre objectif, précise Marco Delvai, content partnerships director de Jaunt, est que les éditeurs de contenus VR puissent se concentrer sur la création de contenus immersifs, sans avoir à se soucier du matériel ou du logiciel pour produire et distribuer leurs contenus immersifs. Notre plate-forme permet d’exporter vers 42 formats VR différents jusqu’aux casques de réalité mixte de Windows et au webGL. » La XR Platform de Jaunt est aussi en mesure d’assurer des exports sonores dans les différents formats sonores ambisonics. Elle gère le placement des sous-titres au sein de la VR. Les fonctionnalités de mesure de l’audience de XR Platform de Jaunt intéressaient particulièrement le public du MIPTV. Jaunt propose en effet un bon révélateur de points chauds où se pose le regard de l’utilisateur lors du visionnage d’une scène à 360 °. Mieux, Jaunt propose avec Compass la possibilité d’orienter le regard des spectateurs de manière dynamique en tenant compte des points d’intérêt visionnés par les téléspectateurs précédents qui ont expérimenté ce même programme en VR.

 

L’interactivité dans la VR 
en question


L’interactivité dans la VR était également au cœur des débats de ce MIPTV avec notamment la question de savoir si le désir d’interactivité dans la VR n’était pas un usage plutôt générationnel et pas forcément systématique auprès d’un plus large public. Pour Alina Mikhaleva, co-fondatrice du studio Spherica VR spécialiste de la vidéo 360 ° : « l’interactivité n’est pas une fin en soi dans la VR. L’important est de savoir quelle place occupe le spectateur dans l’histoire, que les images soient interactives ou pas. » De fait, ce studio basé à Los Angeles a développé dans ses productions une série de robots de travelling particulièrement sophistiqués qui permettent de placer à chaque instant le spectateur au cœur de l’histoire et de l’action.

 

Même point de vue chez Jonathan Flesher, corporate vice-president business development de Baobab Studios. C’est son studio qui a produit la magnifique série de courts-métrages d’animation en VR Invasion! et Asteroids! réalisés par Ethan Hawke, également à l’origine des films Madagascar. Ces courts-métrages mettent en scène un lapin et des extra-terrestres. Pour Jonathan : « Parfois en VR, même dans un récit linéaire, il y a une forme d’interactivité avec le spectateur quand par exemple notre lapin regarde fixement le spectateur dans les yeux pour attirer son attention ou qu’il va chercher à attirer son regard par de petits bonds. » D’ailleurs, le prochain film de ce studio très créatif s’intitulera Crow the legend et se déroulera dans un univers encore plus coloré et fantasmagorique, qui devrait susciter, du fait de la qualité de son animation, un engagement naturel du public.

 

Second Life pédagogique en VR dérivé d’une émission
 pour enfants


Le MIPTV voit aussi émerger des expériences de réalité virtuelle qui utilisent au maximum le potentiel d’interactivité permis par les images Full 3D animées en temps réel dans un casque virtuel. C’était notamment le cas d’un producteur d’émissions pour enfants comme JB Productions. Ce dernier s’est en effet appuyé sur son émission « The Fumbles » animée par Teresa Pascarelli (appelée Sara Spelling dans l’émission) qui propose d’apprendre les langues vivantes via des jeux avec les phonèmes en réalité virtuelle multi-joueurs et en réseau très sophistiqué. L’expérience VR repose sur la mécanique de jeu de l’émission dans laquelle chaque erreur des enfants dans la prononciation fait apparaître un nouveau personnage, un « fumble ». Mais, contrairement à l’émission qui repose sur un tournage live et de vrais personnages, la VR est ici basée sur des avatars 3D animés en temps réel avec lesquels l’enfant interagit à l’aide des manettes d’un masque HTC Vive. L’expérience VR « The Fumbles » repose sur la même technologie de repositionnement des joueurs dans un espace virtuel que le fameux « Second Life ». Au cœur de cette expérience, chaque enfant incarne le personnage principal qui, dans ce monde virtuel acidulé, va à la rencontre d’une galerie de personnages et de sa professeure afin d’apprendre en se trompant et en rectifiant par lui-même les sons inappropriés dans la langue de son choix. Aujourd’hui, l’émission et le jeu VR sont distribués par Sky Digital et Nickelodeon. Mais JB Productions serait très intéressé d’apparaître sur une chaîne française et dans les classes ou foyers équipés de casques VR. Dans le registre de l’usage de la VR pour enfants, Nickelodeon profita aussi du MIPTV pour annoncer la création d’une expérience VR baptisée Slimezone VR, vue au sein des Imax VR Centers de Los Angeles, New York et Toronto dans un premier temps, puis de Shanghai, Bangkok et Manchester. L’expérience Slimezone peut accueillir six joueurs qui peuvent interagir en VR avec les stars de Nickelodeon.

 

La réalité augmentée entre
 par la petite lucarne


La question de la réalité augmentée faisait discrètement son entrée cette année au cœur du MIPTV avec une table ronde abordant la question par le biais d’un questionnement sur la place à accorder à la réalité augmentée au cœur du dispositif de production audiovisuelle : est-ce une réminiscence de l’interactivité liée au second écran, un simple élément d’activation marketing des programmes linéaires ou le début d’une véritable de révolution du storytelling ? 
Les quelques rares démonstrations de réalité augmentée présentes dans l’espace innovation du salon ne permettaient pas non plus de trancher cette question, puisque la seule démo probante émanait de la start-up allemande Eyecandylab qui propose le dispositif Augmen.tv qui se cantonne à proposer du rich media jaillissant de manière synchrone avec des programmes, une sorte d’habillage augmenté. Augmen.tv propose depuis quelques mois ce dispositif augmenté autour de l’émission scientifique Galileo diffusée par Pro Sieben et rajoute à cette occasion des effets visuels autour des images documentaires et quelques informations du type cartels explicatifs.

 

Prochain MIP  > MIPCOM , 15-18 Octobre, 2018 .  Palais des Festival, Cannes

 

* Article paru pour la première fois dans Mediakwest #27, p. 94-98. Abonnez-vous à Mediakwest (5 numéros/an + 1 Hors-Série « Guide du tournage ») pour accéder, dès leur sortie, à nos articles dans leur intégralité. 

 


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